La vague
quand l'oeil fixé au mur, je crie mon désarroi,
qu'une larme de vague , ecume de mes sens.
Se faufile ça et là dans la glaise.
qu'une larme de miel, couvre mon lit douillet,
que ma joie court avec la vie,
cette vie qui réclame la liberté.
Quand l'oeil fixé au mur, le vilain serpent
gobe un tantinet, le parfum de mon être
qu'il pleut des songes d'amertume
sur mon linceul de ma tristesse enterrée
j'hurle à mourir ma souffrance.
Espièglerie du mensonge qui se trame
le long des berges sombres
tout à côté de mon âme
qui elle d'ailleurs ne réclame
que mon bonheur.
ô four-voyeurs de drames
issus des bacchanales
jouisseurs de larmes
votre pauvreté reste dans les labyrinthes
de ma détresse, fleuve noire de mélancolie
j'épouse la vie.