La vie rêvée ? Le roman, qu'écrit Paul Henri Sauvage, sur Twitter, vient de s'enrichir d'un nouveau chapitre (le 11ème). Cet extrait, à découvrir sur Pas-Vu-Pas-Pris, bien sûr :Le désir est un voyage qui ne connaît pas de destination. Un problème arithmétique sans solution. A-t-il un nom celui que vous embrassez ? Est-ce Julien ? Vincent ou bien Christophe ? Jennifer ou Mathilde ? L'avez vous croisé seulement hier dans la rumeur nauséabonde du métro ? Ou bien le connaissez vous depuis tant d'années que finiriez par penser, parfois, que vous êtes frères, soeurs, cousins, plutôt qu'amants... Ou bien, encore, cherchant dans vos souvenirs l'ombre qui vous évoque ce soudain sourire, cet espiègle fantôme qui hante vos soupirs... Vos rires traversent le plancher, les murs en carton, courent si loin que vous n'en entendez plus l'écho, jalonnent l'horizon de regrets... Vos tremblements (cette chair effrayée qui n'aspire qu'à mentir) ébranlent les fondations les plus solides, parlent une langue sans syntaxe. Vos gémissements qui s'interposent entre le rêve et la réalité, le ciel et la terre, sont ceux de l'enfance, ou de l'extrême vieillesse... Vous pouvez bien dire "je", c'est à mourir de rire ! Et quant au ciel d'orage, dont se pare votre regard, d'autres que vous s'en réclament. Nous ne sommes jamais très loin de la totale confusion des esprits et des corps, des êtres et des choses, de ce magma d'avant le Bing Bang ! Car chaque mot, parfois, révèle toute une encyclopédie. Et le plaisir qui jaillit, à la renverse, n'est bientôt plus qu'énergie brisée. Dévoilement d'une lumière inconnue. Suspension fugace de toutes les dimensions à la fois...La suite est à lire ici. Ou bien ailleurs ?
Jeu de briques
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