Le Front de Gauche s’oppose au travail dominical

Publié le 19 juin 2011 par Despasperdus

Depuis samedi soir, c'est officiel : Jean-Luc Mélenchon est le candidat du le Front de gauche à l'élection présidentielle ! Progressant à chaque scrutin en voix et en pourcentage, et rassemblant très prochainement la FASE et des dissidents du NPA, voire les Alternatifs, le Front de gauche devient le cadre unitaire de la gauche anticapitaliste. Et pour la première fois à la présidentielle et aux législatives, cette gauche de combat qui a dit non en 2005 est unie pour défendre ses idées !

A l'heure où l'Union européenne du traité de Lisbonne est engluée dans une crise économique, sociale, démocratique et écologique sans précédent, le Front de gauche constitue une alternative politique aux forces de droite et de la social-démocratie qui mènent des politiques de régression sociale.

Un gouvernement Front de gauche mettra en œuvre l'abolition de toutes les lois néo-libérales, en particulier la loi Maillié qui banalise le travail dominical.

En attendant, les militants du Front de gauche mènent régulièrement des actions contre le travail dominical :

«Rendez-vous était pris devant le Franprix de la rue de Bretagne (3ème arrondissement), ouvert le dimanche après-midi de manière totalement illégale. Le code du travail interdit en effet formellement aux commerces alimentaires de rester ouverts le dimanche après 13h. Les enseignes Franprix, comme les Monoprix ou les G20, commencent pourtant à prendre la mauvaise habitude d’ouvrir illégalement le dimanche jusqu’à 21h30 ou 22h ! Et ces patrons délinquants n’hésitent pas à afficher sur leur devanture cette ouverture comme un argument de publicité. Cette banalisation du travail du dimanche est inacceptable pour les partenaires du Front de Gauche !»

Des actions pour sensibiliser la population :

« Faire ses courses chaque jour n’est pas une nécessité. Et aucun employé ne serait « volontaire » pour travailler le dimanche si leurs salaires étaient suffisamment importants en ne travaillant qu'en semaine. Les discussions tout azimut sur le trottoir de la rue de Bretagne ont permis de faire prendre conscience du double impératif social et écologique de s’opposer à la banalisation du travail du dimanche[1]

La lutte est loin d'être terminée, à gauche et ... à droite :

« le secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, est venu apporter hier matin son soutien aux commerçants qui continuent à travailler le dimanche… en toute illégalité[2]

Face à une droite sarkoziste offensive qui envoie un de ses ministres soutenir des délinquants patronaux, le pays a besoin d'une gauche décomplexée et antilibérale.

Notes

[1] Parti de gauche 75 - Le Front de Gauche s’oppose au travail du dimanche !

[2] Le Parisien - Le ministre vole au secours des commerces des Abbesses