♥ ♥ ♥ ♥
Une petite merveille pour souhaiter une
bonne fête à tous les pères !!!
L’auteur :
Hubert Mingarelli est un écrivain français. Il est lauréat du Prix Médicis en 2003 pour son roman Quatre Soldats. Il vit aujourd'hui dans un hameau de montagne de Matheysine dans les Alpes françaises.
L’histoire :
Un petit garçon, Primo, vit seul avec son père, ouvrier au chômage. Pauvreté matérielle et dénuement psychologique marquent ce récit. Le père et l'enfant imaginent faire fortune en cultivant des rosiers. On leur coupe l'électricité. Ils vont manger dans un bistrot où une femme chante des chansons grivoises. Ils volent des cierges dans une église pour s'éclairer. (Présentation Fnac)
Ce que j’ai aimé :
- Une rivière verte et silencieuse est un texte court et lumineux serti comme une pierre précieuse. Chaque scène est parfaite, s’insérant à merveille dans l’ensemble.
- L’amour du père et du fils est au coeur du roman : ce père attendrissant est considéré comme un raté par tous mais l’amour de son fils va réussir à le sauver. Ils ont besoin l'un de l'autre, quoi qu'il arrive, Primo veut désespérément croire en cet homme, son seul repère dans une vie solitaire, comme le père a besoin de choyer son fils pour se sentir exister :
« Les gens prétendaient que mon père était un raté. Ils omettaient de dire qu’il avait attrapé des truites bleues à la main.
Je fermai les yeux.
Une rivière verte et des truites bleues. » (p. 52)
- C'est un roman très visuel, la brieveté et la pureté des scènes leur apporte une intensité miraculeuse. Il est difficile de trouver les mots pour décrire cette merveille, je n'aurais qu'un seul mot "lisez-le"...
« C'est vraiment pas grand-chose que ce livre, mais un premier roman capable de faire naître autant d'émotions, si on croyait en Dieu, on dirait qu'aujourd'hui c'est presque un miracle. » (Thierry Guichard, Matricule des Anges)
Ce que j’ai moins aimé :
- Rien…
Premières phrases :
« Cette herbe poussait si vite que personne ne jugeait utile de couper une herbe qui aurait repoussé le lendemain. Elle commençait derrière les maisons et, me semblait-il, s’étendait aussi loin que la vue portait depuis le sommet du château d’eau. Mais je ne pouvais pas l’affirmer, car je n’étais jamais monté sur le château d’eau. »
Vous aimerez aussi :
D’autres avis :
Le Matricule des Anges
Une rivière verte et silencieuse, Hubert Mingarelli, Editions du Seuil, 1999, 123 p., 11.43 euros
POCHE : Une rivière verte et silencieuse, Hubert Mingarelli, Points, 2001, 128 p., 5 euros