Le Libertin

Publié le 19 juin 2011 par Olivier Walmacq

genre: comédie
année: 2000
durée: 1h30

l'histoire: La folle journée d'un libertin, attiré par plusieurs femmes et qui doit écrire l'article "Morale" de L'Encyclopédie en quelques heures.

la critique d'Alice In Oliver:

Il est incroyable qu'un tel navet ait pu réunir une telle palette d'acteurs. En effet, imaginez un peu le casting: Vincent Pérez, Josiane Balasko, Michel Serrault, Arielle Dombasle, Audrey Tautou et Fanny Ardant.
Certes, je n'aime pas tout le monde dans ce lot d'acteurs et d'actrices. Mais curieux qu'une comédie aussi navrante ait pu attirer des interprètes habitués à de meilleurs rôles au cinéma.
Ce qui donne Le Libertin, réalisé par Gabriel Aghion en 2000. Que dire de cette comédie franchement pathétique ?
Finalement, elle est à l'image d'un certain cinéma français, et qui plus est, d'un genre qui a du mal à se renouveler, donnant lieu à des comédies souvent vulgaires. C'est d'ailleurs ce qui définit le mieux Le Libertin: c'est franchement un film putassier et grossier qui n'a pas grand chose à envier aux pires inepties réalisées par Max Pécas.
D'ailleurs, dès son introduction, Le Libertin donne le ton. Josiane Balasko accueille un prêtre (Michel Serrault) dans sa propriété.
Ce dernier s'oppose aux idées nouvelles et donc, à la philosophie de Diderot (Vincent Pérez). Celui-ci est évidemment le libertin de service.
Pour lui, c'est l'occasion idéale pour écrire son Encyclopédie et son article sur la Morale. Mais l'auteur est en mal d'inspiration et revoit régulièrement sa copie. Ce qui donne lieu à de nombreux quiproquos sans intérêt.

Pour l'ensemble des protagonistes, il faut faire en sorte que le prêtre ne s'aperçoive de rien.
A partir de là, toutes les femmes viennent confesser leurs péchés les plus sordides: parties de fesses en l'air, lesbianisme et maris cocus font partie du programme. Tout cela est au service ce nombreux gags, totalement absurdes et pour le moins vulgaires (je sais, je me répète).
Quant aux acteurs, ils sont condamnés à cabotiner. De ce fait, Le Libertin devient rapidement lourdingue après 10 petites minutes de bobine. Tenir jusqu'au bout de cette farce (certes volontaire mais incroyablement nulle) tient du véritable exploit
.

Note: 0/20
Note naveteuse: 17.5/20