Never Forget

Genre: thriller (interdit aux - 12 ans)
année: 2008
durée: 1h30

l'histoire: Franck se réveille dans les bois, recouvert de sang, sans le moindre souvenir de qui il est et de ce qu'il a fait. Lorsqu'Andy l'accuse de meurtre, Franck doit s'enfuir et faire la lumière sur ce qui s'est passé.

la critique d'Alice In Oliver:

Mais que devient Lou Diamond Phillips ? Mais oui, vous savez l'acteur qui jouait dans La Bamba ?
Et bien, il continue de tourner le bougre ! Bon, inutile de préciser qu'il fait désormais partie des has-been et sévit essentiellement dans des films de seconde zone. Preuve en est avec Never Forget, un thriller réalisé par Leo Scherman en 2008.
Ce thriller n'est pas sans rappeler Memento puisque ce film tourne également autour de la mémoire.

Ensuite, Leo Scherman tente de nous entraîner dans un puzzle soi-disant complexe. En même temps, l'exercice est pour le moins compliqué.
En effet, le moins que l'on puisse dire, c'est que Leo Scherman n'est pas Christopher Nolan, et malheureusement, l'intrigue de Never Forget a bien du mal à convaincre. Attention, SPOILERS !

Franck se réveille en étant suspendu au haut d'un arbre et le visage ensanglanté. Seul souci, et il est de taille, Franck ne se souvient plus de rien.
Pourtant, un fois libéré de ses liens, un homme armé se présente devant lui et l'accuse d'avoir kidnappé sa femme.
A partir de là, le film s'amuse à multiplier les rebondissements les plus improbables, posant le doute sur la culpabilité de son héros principal.

En vérité, ce thriller tient surtout sur son duo masculin, en sachant que la prestation de Lou Diamond Phillips n'est guère convaincante.
Au fur et à mesure du film, la mémoire finira par refaire surface jusqu'à la révélation finale, peu surprenante au passage.
Le scénario est assez prétentieux mais également maladroit. La fin est donc particulièrement décevante car finalement peu surprenante.
On se croirait presque devant un téléfilm sur M6 un dimanche après-midi. En résumé, un thriller que l'on oubliera rapidement.
Plutôt pradoxal vu le titre de cette production sans saveur.

Note: 05/20
Note naveteuse: 11.5/20