Chaque nuance
Amplifie le rythme
Au gré du vent
La colline immobile
Se prosterne dans les muscles du temps
Ici ce n’est
Qu’un irréversible
Chevauchement de désir
Bouches dédoublées à l’infini
Sous la morsure des strates
Un territoire
De peau incandescente
Dans un vacarme de forces sismiques
La plaine
Est loin d’épuiser sa peine
On dit
Que tout doit finir
Retourner au néant
Alors je songe
A l’ordre insaisissable de la vie
in "Des clins de mémoires", recueil à paraître