« Ils l'appelèrent Alice – un nom bref qui ne sembla jamais contenir en entier son tempérament. Le mot commence loin au fond de la gorge, pour s'achever sur une expulsion d'air par les lèvres. »
Après avoir lu l'indispensable Esme Lennox, j'ai eu envie de découvrir le premier roman de Maggie O'Farrel. Bien m'en a pris ! J'ai retrouvé la densité narrative qui m'avait tellement plu et toujours... cette intense émotion
L'auteure amène, avec une grande maîtrise, le lecteur au bord du gouffre, dans un espace temps où tout semble impossible. Puis, la révélation éclatante, solaire, éblouissante, au propre comme au figuré.
C'est décidé, de Maggie O'Farrel, je veux tout lire.
10-18, 364 pages, 2003
Perles...
« Qu'est-on censé faire de tout l'amour qu'on éprouve pour quelqu'un s'il n'est plus là ? Qu'advient-il de tout cet amour ? Doit-on le refouler ? L'ignorer ? Ou le donner à quelqu'un d'autre ? »
« Alice, une chose que je vous souhaite de ne jamais découvrir, c'est qu'un cœur brisé est une douleur physique ».
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