Le jour dans la nuit.
J'ai renoué avec l'errance en poursuivant le jour
Entre les étoiles de la nuit;
Et la lune à peine encornée en son balcon en fait cour
Aux soldats des contrées ennemies,
Et tour à tour ils rrentrent étourdis et sourds
Dormir en son manoir, désunis.
Ma vue en fait ses chemin en les néants des cieux;
Mes sentiments grandissent émus
Dans la tristesse imposée par les fumées des feux
Consummant les lueurs ténues
De l'unique temps sustentant les moments des adieux
Que laissent les étoiles entre mes vues.
Et au rendez-vous des hautains toutes éteintes
Elles partent se refaire en silence
Pour mieux revenir avec une autre nuit sans craintes
De croiser en leur pré les luminances
Du jour qui s'est emparé, sans y laisser d'empreintes,
Du ciel qui est le leur durant l'errance.
Le temps s'en moque de ses compagnons de son fauteuil;
Ces compagnons fusent dans l'attente l'ère
Ne pouvant changer ce temps semant joie et deuil...
Et vers le futur ils envoient leurs prières,
Mais ils s'heurtent à nouveau en leur seuil
face à ce même temps, sans choix et repères.
Med Amokrane khebbad, mokrane kerdel, Norredine kedjar et kamal kerrouche.