Eloge de la folie.
Je ne savais pas que le bonheur pouvait être si intense.
Il vous prend à la gorge et se donne tout entier à vous, emportant avec lui vos rêves les plus noirs, vos peines les plus profondes ;
Je ne sais plus rien.
Je suis comme. Fascinée.
Je dirais mieux !
Eblouie !
Tandis que la nuit vous apporte réconfort, le bonheur lui ! La lumière divine ! Il vous transforme et vous rend vos maux, comme sur un plateau !:
« Tiens ! je te les rends en gage de tes beaux yeux bleus ! »
Peut-être devrais-je continuer à en rire !
Oh oui ! Je voudrais passé ma vie à m’extasier devant ce ridicule état d’âme dont je suis victime !
Le bonheur !
Oh ! Quel bonheur ?
Le ridicule, le divin ou bien ! que le diable les emporte, mes grands mots, mes gros mots aussi ! Tant qu’il y est !
MOI. !
« Je vivrai d’absurde, de jolies chansons à vous en couper le souffle, avec des fleurs ! Mon Dieu ! Et de la liqueur ; pour ces longs soirs d’hiver, assise seule sur ce si beau canapé de cuir rouge ! »
- Satan sort de ce corps ! Il est bien trop idiot pour toi voyons !
- Ah !
- Comment ? Le Diable dans un esprit si futile ?
[…]
Puis d’un coup, d’un seul ; tout recommence ;
Le malheur et ses dérives, ses crises de larmes et ses douleurs à l’estomac, vous pliant en deux !
Acte 47.
Scène 20.
Le malheur : AH ! Comme il est bon que je m’exalte de votre cœur encore bien faible ; vous êtes à moi ! A moi seule ! Je suis votre honte, vous hantant des ans et des ans ; votre existence durant !
MOI ! L’ami du Diable, à la gauche de Dieu, moi, le tout puissant le bien heureux !
- fin de l'acte -
Moi.
Eva. Louise, ou je ne sais quoi ! Laissez- moi reprendre mes maux, les assembler, ça, et là ! Laissez-moi, s’il vous plait. «La tête en vrille. »
- Je ne sais plus ou je suis, ou je vis.
Mon Dieu, suis-je sotte !