Ces petits bleuets viennent de faire tomber l'ogre australien !
A l’heure où les séniors se sont fait marché dessus par les Wallabies, où en quatre ans la sélection de Marc Lièvremont aura battu tous les records les plus tristes, cette victoire des Bleuets sur leur adversaires australiens dans le Championnat du Monde Juniors, fut-elle courte, me met du baume au cœur ! Les protégés de Philippe Sella n’était pourtant pas favoris, largement dépassé par les Wallabies au goal average dans cette poule : on craignait le pire… Mais dans le petit stade communale di Monigo où joue d’habitude le Beneton Trévise nos jeunes coqs auront fait mentir ces messieurs les bookmakers : face à l’adversité d’une formation de l’hémisphère sud qui ne s’est jamais avouée vaincue la France a retrouvé son rugby.
Jean-Marc Doussain et les siens auront non seulement l’occasion d’être les premiers tricolores à franchir le cap des demi-finales depuis la création des championnats du monde juniors en 2008 mais aussi d’obtenir leur revanche face à ces Anglais qui les avaient battu lors du dernier Tournoi. L’objectif serait ensuite d’empêcher les Baby Backs de remporter leur 4ème titre en 4 ans, pas une mince affaire…
Quelque soit l’issu de ce championnat du monde junior on peut affirmer que la France a souvent réussi dans les compétitions jeunes. L’armoire à trophées de la FFR est déjà bien remplis grâce à plusieurs titres mondiaux gagnés par nos juniors ou nos universitaires. Malheureusement ces victoires ont été sans lendemain. Nous pouvons lire ou entendre ici ou là, pas seulement en France d’ailleurs, que le Top 14 est le meilleur championnat de rugby du monde ou bien de la galaxie. S’il suffisaient de faire venir deux ou trois vieilles gloires de tel ou tel sport pour avoir le label de meilleur championnat alors les gens s’enthousiasmeraient pour le football qatari. Le meilleur des championnat n’est-il pas celui qui saurait proposer à ses jeunes la possibilité d’atteindre l’élite mondiale ? J’espère que les JIFF changeront la donne et permettra à cette génération de marcher sur le toit du monde