-L’oiseau qui avait le vertige
Ses parents trop tôt disparus, l’oisillon sur le toit, sans aucune aide survivait de graineséchappées des becs de ses congénčres, ŕ la gouttičre d’eau remplie du divin breuvage venu du ciel, une seule chose lui manquait :
Voler avec ses amis pour plonger des hauteurs, glisser sur une aille pour remonter dans le vent, aller saluer les nuages, du noisetier au chęne glorieux, se gaver de fruits rouges sur un cerisier, goűter le tournesol et le blé mur…
L’oiseau, maintes fois se pencha vers le sol, les graviers blancs de l’allée tout en bas l’attiraient comme un aimant maisle repoussaient tout aussi puissamment, il avait tout simplement le vertige !
Pour un oiseau ce n’était effectivement pas trčs courant ni pratique, mais il voulait connaitre toutes ces sensations :
Le peuple d’en bas, tous ces ętres mystérieux, voir d’autres paysages, se faire de nouveaux amis ; il était désespéré d’avoir cet handicap …
Le chat se délecta de la cervelle tendre de se volatile stupide…