N.Sarkozy n’a pas perdu la main. Personne ne lui résiste. Anne Lauvergeon était coriace, pourtant. Elle avait trouvé une faille : les gens qu’il voulait lui substituer, tirés de son entourage, étaient peu reluisants. Mais, le président ne voulait pas placer un copain, mais tuer Anne. Il lui suffisait pour cela de la remplacer par un homme d’Areva, qui n’avait, par conséquent, pas les défauts des précédents candidats.
M.Sarkozy tient M.Ghosn, qu’il a sauvé d’un scandale, ses amis contrôlent FT, EDF, Veolia, Thalès… Retour au dirigisme gaullien ? M.Sarkozy devient le commis voyageur de la France. Sa popularité profite des contrats qu’il décroche. Surtout, ces champions peuvent réguler l’emploi, comme ils le firent après guerre. C'est lorsqu'il est dos au mur que le champion fait preuve de génie ?
Risque ? Tuer l’innovation (mal d’après guerre) et surtout « too big to fail », Crédit Lyonnais et FT de Michel Bon. M.Sarkozy a fait de la France une grande Islande ?
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