Geronimo - Ferry, même combat !

Les temps sont durs pour les fonctionnaires détachés !

Après Luc Ferry, l'ancien ministre de l'Education nationale et, accessoirement, professeur de philosophie intermittent, voilà que Géronimo, la mascotte du Biarritz Olympique, fait les frais d'un "recadrage" de la part de son employeur.

L'employeur en question, c'est la mairie de Biarritz. Qui a décidé que Robert Rabagny (le vrai nom de l'Indien), détaché auprès de l'association sportive du BO, devrait désormais exercer une partie de son temps auprès des enfants de la commune, au sein, notamment, du centre de loisir de la municipalité. Jusqu'à présent, la mascotte multitatouée était entièrement accaparée par son activité de "supporter n°1" du BO, dont l'importance est d'autant plus grande à Biarritz qu'il doit tenir la dragée haute à un adversaire de très haut niveau, le fameux Pottoka de l'Aviron Bayonnais.

Le maire de Biarritz a rappelé que toute mascotte emblématique fut-il, Géronimo n'en est pas moins employé municipal. Et qu'à ce titre, il doit se plier aux exigences de son employeur. Qui a donc décidé de remettre en cause le "détachement à 100%" dont bénéficiait l'Indien.

La polémique peut faire sourire, tant elle paraît dérisoire au regard des problèmes du moment. N'empêche, elle commence à provoquer des remous au sein de la municipalité, l'opposition au maire se saisissant de l'occasion pour vilipender l'édile. Chacun jugera de la pertinence de la décision du maire et de la réaction de ses adversaires politiques.

De son côté, le principal intéressé semble prendre les choses avec philosophie, pour ne pas dire avec détachement. Ce qui est, finalement, la moindre des choses.