Des Maisons de la Santé pour les étudiants ?

Dans la continuité de nos articles rédigés antérieurement à propos de cette problématique, la santé des étudiants constitue une véritable problématique. En effet, la LMDE qui est une mutuelle santé assurant la gestion du régime obligatoire de protection sociale des étudiants a publié un rapport très intéressant. Or, cette mutuelle santé maîtrise parfaitement ce sujet dans la mesure où elle assume cette double casquette depuis fort longtemps maintenant. D’une part, elle intervient en tant qu’organisme délégataire de l’Assurance Maladie dans le cadre de la gestion globale de la protection sociale principale des étudiants. D’autre part en tant que mutuelle santé, elle propose des services complémentaires destinés à mieux financer les frais médicaux consentis par les étudiants. Toutefois au regard du budget souvent très limité des étudiants, la partie mutuelle santé est rarement souscrite ce qui fort dommageable car le coût médical est souvent un frein pour la plupart d’entre eux.

C’est pourquoi s’agissant des étudiants comme pour les personnes démunies, il serait de bon aloi de généraliser le système d’aides accordées par l’Assurance Maladie dans l’optique de l’adhésion à une mutuelle santé. En outre dans le cadre de ce rapport particulièrement intéressant, la LMDE formule de nombreuses propositions telles que la création de Maisons de la Santé à proximité de toutes les villes étudiantes : « Afin de garantir le droit à l’accès aux soins de tous les étudiants quelque soit leur situation financière, la LMDE demande la création de maisons de la santé dans chaque campus proposant une offre de santé adaptée aux besoins des étudiants (médecine généraliste, gynécologie, nutritionniste…), sans dépassements d’honoraires et pratiquant le tiers-payant systématique et intégral ». Il s’agirait incontestablement d’une excellente idée parce qu’elle permettrait de faire revenir les étudiants vers le secteur médical ce qui n’est pas nécessairement le cas aujourd’hui. En effet, le caractère prohibitif des frais médicaux empêche de nombreux étudiants de se consacrer à leur santé comme ils le devraient.