En raison de l’accroissement concurrentiel, toutes les mutuelles santé présentent sur le territoire hexagonal sont contraintes de réaliser des campagnes publicitaires de grande envergure si elles veulent prétendre à une croissance intéressante. L’époque au cours de laquelle quelques mutuelles santé se répartissaient harmonieusement le marché est maintenant tout à fait révolue. En effet, chaque mutuelle santé est contrainte non seulement de consentir des efforts substantiels afin de conserver ses adhérents mais également de réaliser sa propre promotion pour en conquérir de nouveaux. Cette nécessité pour chaque mutuelle santé de connaître une évolution positive au cours des années est parfaitement indispensable mais illustre deux problématiques antagonistes. D’une part, chaque mutuelle santé est tenue de trouver de nouveaux adhérents puisque seules les cotisations servent à assurer le paiement de la protection sociale complémentaire due. D’autre part, l’engagement d’une politique commerciale par une mutuelle santé vient évidemment grever son budget.
C’est pourquoi, il appartient à chaque mutuelle santé de trouver un juste équilibre entre les investissements publicitaires réalisés et les retours en découlant en terme d’adhésion de la part de nouveaux adhérents. A cet égard, il convient de citer l’exemple de la mutuelle santé MGEN Filia qui vient de réaliser une campagne publicitaire longue de trois semaines : « Créée en 2002 et dynamisée depuis début 2011 avec une nouvelle offre en trois formules, Efficience Santé, MGEN Filia est la mutuelle du groupe MGEN ouverte à tous indépendamment du statut professionnel1. Pour accélérer son développement, une campagne publicitaire massive est menée en mai et juin : la première pour MGEN Filia et la première du groupe MGEN en radio ». A travers ces opérations commerciales et publicitaires, il s’agit de convaincre de nouveaux adhérents ce qui est absolument indispensable en matière d’évolution. Il est effectivement devenu très difficile pour les mutuelles santé de petite taille de maintenir leurs positions sur le marché Français de la protection sociale complémentaire qui n’est évidemment pas extensible.