Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
Année: 1981
durée: 1h35
l'histoire: Dans une maison isolée, un locataire est poignardé. Les victimes se succèdent, les meurtres paraissent inexplicables, et la terreur s'installe.
La critique d'Alice In Oliver:
Le début des années 80 signe la grande mode des slashers, un genre qui contient quelques références: du premier Freddy (Les Griffes de la Nuit) au premier Vendredi 13.
En vérité, c'est surtout la figure de Jason Voorhees et son décor si particulier, à savoir Crystal Lake, qui vont influencer de nombreux slashers.
Par exemple, Sleepaway Camp reprendra presque la même formule.
Force est de constater que cette recette sera reprise maintes fois dans le genre slasher.
Et Le Silence Qui Tue, en anglais, The Silent Scream, réalisé par Denny Harris en 1981, s'appuie sur cette formule éculée. Cette fois-ci, l'action se déroule dans une maison isolée près d'un lac.
La demeure est entourée de rumeurs et de mystères. Des personnes sont assassinées par un serial killer qui rôde dans le coin.
Une belle jeune femme enquête et sa présence suscite l'intérêt de quelques personnes suspicieuses.
En vérité, Le Silence qui tue (quel titre ridicule !) souffre de nombreux défauts. Difficile de se montrer indulgent avec cette production digne d'un téléfilm horrifique, et servi par des acteurs quelconques, pour ne pas dire mauvais. Quant aux scènes de meurtres, pas grand chose à retenir non plus puisqu'elles sont plutôt rares et totalement expédiées.
The Silent Scream est donc un slasher lent, très lent, incroyablement lent ! Après, peut-être que cette production pourra séduire les fans des films d'horreur des années 80.
Je dis bien "peut-être" parce que là, franchement, je ne vois pas quoi sauver de ce film longuet et interminable.
Note: 03/20
Note naveteuse:14.5/20