La musique de Chopin, vibrante de mélancolie et de passions confère toute sa force à ce ballet néoclassique aux pas de deux aussi redoutables techniquement qu’aboutis esthétiquement. Un pur chef-d’œuvre ! Si vous souhaitez acquérir cette pépite de tendresse et de nostalgie aux effluves de camélia, et vous plonger au plus profond du XIXe siècle, rendez-vous ici...
J’ai récemment eu la chance de revoir la captation du ballet de John Neumeier « La dame aux camélias », réalisée à l’opéra de Paris en 2009, et adaptée du roman éponyme d’Alexandre Dumas fils. C’est Marie Duplessis, une ancienne maîtresse de Dumas fils etdemi-mondaine célèbre qui a inspiré le personnage de Marguerite Gautier dans le roman. Cette très jolie femme, réputée cultivée et vive, est morte à 23 ans d’une phtisie. Agnès Letestu, danseuse étoile, s’est glissée avec talent dans le rôle de Marguerite Gautier. Je n'ai jamais vraiment eu d'affection particulière pour cette excellente technicienne. Certes, lignes irréprochables et travail impeccable, mais les interprétations... Voila là toute autre chose. Je n'avais jamais adhéré à ses personnages de "jeunes filles naïves", (cf. Paquita), et je n'ai pas non-plus aimé son Cygne Blanc. Elle avait toujours dans ses yeux cette lueur de femme désabusée mais forte, passionnée mais rusée, cultivée, intelligente,... bref, un air qui ne seyait guère à des rôles de princesses un peu simplettes. Cependant, ce rôle-là semblait taillé pour elle. En effet, quoi de mieux pour exalter son talent que ce portrait d'une courtisane au train de vie fastueux, séduite par un jeune homme assez modeste mais à l’amour sincère, Armand Duval (un séduisant Stéphane Bullion, même si j'aurais préféré Roberto Bolle, dont les sauts sont simplement prodigieux. Et, par ailleurs, les goûts et les couleurs...). Se laissant convaincre de vivre avec lui à la campagne, elle y reçoit la visite de M. Duval, qui la supplie de laisser son fils par égard pour la réputation de la famille. Elle accepte, par amour, de se sacrifier pour le bien et l'honneur d’Armand. Elle s’enfuit ; ils ne se reverront que plus tard, mais une fois de plus, Marguerite s’éclipsera, fidèle à sa promesse. Au cours d’un bal ou ils se rencontrent malencontreusement, son jeune amant, persuadé qu’elle le trompe, saoul et frustré de ne voir son amour justement récompensé, lui fera l’affront de lui remettre une enveloppe pleine de billets pour lui avoir fait découvrir l’amour. Humiliée, Marguerite se réfugie chez elle. Rongée par la tuberculose,à bout de forces et sentant son heure venir, elle tentera de revoir Armand à la représentation de Manon Lescaut, où elle l’avait aperçu pour la première fois. Ne le revoyant pas, rongée par les regrets et la solitude, elle n’aura que le temps d’écrire dans son journal intime ses derniers ressentis ; après son décès, sa fidèle servante remettra le petit cahier au jeune Duval, qui découvrira l’ampleur des sentiments qu’elle avait eus pour lui. J'ai retrouvé sur Youtube le Black pas de Deux, un des plus beaux duos du ballet, si ce n'est de tout le répertoire. Il est dansé ici par les étoiles Aurélie Dupont et Manuel Legris. Je précise aussi que cet extrait est issu du documentaire que Cédric Klapisch avait consacré à la danseuse, Aurélie Dupont, l'espace d'un instant.
La musique de Chopin, vibrante de mélancolie et de passions confère toute sa force à ce ballet néoclassique aux pas de deux aussi redoutables techniquement qu’aboutis esthétiquement. Un pur chef-d’œuvre ! Si vous souhaitez acquérir cette pépite de tendresse et de nostalgie aux effluves de camélia, et vous plonger au plus profond du XIXe siècle, rendez-vous ici...
La musique de Chopin, vibrante de mélancolie et de passions confère toute sa force à ce ballet néoclassique aux pas de deux aussi redoutables techniquement qu’aboutis esthétiquement. Un pur chef-d’œuvre ! Si vous souhaitez acquérir cette pépite de tendresse et de nostalgie aux effluves de camélia, et vous plonger au plus profond du XIXe siècle, rendez-vous ici...