55% des apprentis et 40% des jeunes en contrat de professionnalisation seraient embauchés à l'issue de leur contrat. La moitié des très petites et moyennes entreprises (TPE-PME) a déjà eu recours à de jeunes apprentis, essentiellement dans une perspective d'embauche qui s'est concrétisée dans la majorité des cas. Selon l'enquête d'Obea/InfraForces pour Agefos-PME, publiée au moment de l'examen par l'Assemblée nationale d'une proposition de loi UMP sur le développement de l'apprentissage, 50% des TPE-PME interrogées a déjà eu recours à ce type de contrats. Mais, seuls 22% ont proposé le deuxième type de contrats en alternance - les contrats de professionnalisation, ouverts aux plus de 26 ans - privilégiés par les entreprises de plus de 200 salariés. La première raison invoquée par les patrons pour proposer l'alternance est la perspective d'embauche: à 54% pour le contrat d'apprentissage et à 62% pour le contrat de professionnalisation, ce qui "dénote un projet de développement en cours", selon Agefos-PME. Mais 23% évoquent les avantages financiers liés à ces contrats. Pour 55% des patrons interrogés, l'intention d'embauche est concrétisée à l'issue d'un contrat d'apprentissage, contre 40% dans le cas d'un contrat de professionnalisation. Des patrons satisfaits La quasi-totalité des patrons (98%) estime que l'alternance permet aux entreprises de former les jeunes ou de tester les candidats avant de les recruter (89%). Ils déclarent à 78% que la formule s'adapte bien aux besoins de l'entreprise. Par ailleurs, 8 chefs d'entreprise sur 10 se disent satisfaits des personnes qu'ils ont eues en apprentissage et 7 sur 10 (69%) de celles qu'ils ont formées via un contrat de professionnalisation. Ils sont 87% à conseiller l'alternance à d'autres chefs d'entreprise. Quant aux patrons qui n'ont pas eu recours à l'apprentissage, plus de la moitié déclare "ne pas avoir de besoins". Le manque de temps est également largement évoqué (30%). L'enquête a été menée du 27 mai au 6 juin, selon la méthode des quotas, par téléphone auprès de 287 employeurs de 1 à 500 salariés.
55% des apprentis et 40% des jeunes en contrat de professionnalisation seraient embauchés à l'issue de leur contrat. La moitié des très petites et moyennes entreprises (TPE-PME) a déjà eu recours à de jeunes apprentis, essentiellement dans une perspective d'embauche qui s'est concrétisée dans la majorité des cas. Selon l'enquête d'Obea/InfraForces pour Agefos-PME, publiée au moment de l'examen par l'Assemblée nationale d'une proposition de loi UMP sur le développement de l'apprentissage, 50% des TPE-PME interrogées a déjà eu recours à ce type de contrats. Mais, seuls 22% ont proposé le deuxième type de contrats en alternance - les contrats de professionnalisation, ouverts aux plus de 26 ans - privilégiés par les entreprises de plus de 200 salariés. La première raison invoquée par les patrons pour proposer l'alternance est la perspective d'embauche: à 54% pour le contrat d'apprentissage et à 62% pour le contrat de professionnalisation, ce qui "dénote un projet de développement en cours", selon Agefos-PME. Mais 23% évoquent les avantages financiers liés à ces contrats. Pour 55% des patrons interrogés, l'intention d'embauche est concrétisée à l'issue d'un contrat d'apprentissage, contre 40% dans le cas d'un contrat de professionnalisation. Des patrons satisfaits La quasi-totalité des patrons (98%) estime que l'alternance permet aux entreprises de former les jeunes ou de tester les candidats avant de les recruter (89%). Ils déclarent à 78% que la formule s'adapte bien aux besoins de l'entreprise. Par ailleurs, 8 chefs d'entreprise sur 10 se disent satisfaits des personnes qu'ils ont eues en apprentissage et 7 sur 10 (69%) de celles qu'ils ont formées via un contrat de professionnalisation. Ils sont 87% à conseiller l'alternance à d'autres chefs d'entreprise. Quant aux patrons qui n'ont pas eu recours à l'apprentissage, plus de la moitié déclare "ne pas avoir de besoins". Le manque de temps est également largement évoqué (30%). L'enquête a été menée du 27 mai au 6 juin, selon la méthode des quotas, par téléphone auprès de 287 employeurs de 1 à 500 salariés.