Ce billet est particulièrement dédié
- à Nicolas, qui semble croire tout ce que Quatremer et ses potes de bistrot qui ont des femmes qui ont des filles en Grèce lui content…
- à Jean Quatremer, qui parle d’une Grèce indistincte, globalement coupable, sans distinguer les élites responsables de cette crise, du peuple qui en subit bien plus lourdement qu’eux les conséquences néfastes…
- et enfin aux grecs, qui ne sont certainement pas tous des voleurs, des menteurs, des escrocs et des feignants.
Et pour enfin terminer ce préambule, méfions nous ici aussi, nous pourrions bien être les grecs de demain…
En février 2010, le New York Times révélait ainsi que la banque avait « aidé le gouvernement grec à emprunter des milliards« en 2001 : « Cette opération cachée au public, en la présentant comme une opération de change, au lieu d’un emprunt, a aidé la Grèce à faire semblant de respecter les critères de déficit fixés par l’Europe, alors que la Grèce continuait à dépenser bien au delà de ses moyens. » Une entourloupe comptable qui aurait rapporté près de 300 millions de dollars de commissions à la banque américaine, selon le New York Times.
Et quelques années après, en 2009, au plus fort de la crise qui secouait la Grèce, indique le quotidien américain, « une équipe menée par le président de Goldman Sachs, Gary D. John a présenté un instrument financier qui aurait remis à plus tard le poids de la dette » grecque. Mais la solution avait cette fois-ci été écartée.
Le député européen Vert Pascal Canfin rappelle que le très probable prochain dirigeant de la BCE, l’italien Mario Draghi, qui a été l’un des dirigeants de Goldman Sachs en Europe entre 2002 et 2005, avait justement été embauché pour améliorer les liens entre la banque et les gouvernements. A-t-il trempé dans des maquillages de comptes ? Il assure que non; Canfin ne juge pas sa réponse convaincante.
(source et intégralité de cet intéressant article ici)