Ruy Blas .
de Victor Hugo.
Ecrit en1838
284 pages
Théâtre, classique, France
Résumé
Le héros de ce drame romantique, Ruy Blas, déploie son intelligence et son éloquence, tant pour dénoncer et humilier une oligarchie accapareuse des biens de l'État que pour se montrer digne
d'aimer la reine d'Espagne. Mais cette voix du peuple, éprise de justice, éclairée par l'amour, est prisonnière d'une livrée de valet et d'un maître attaché à perdre la réputation de la reine en
lui donnant « son laquais pour amant ».
Mon avis : pas encore lu
L'auteur
Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français, considéré
comme le plus important des écrivains romantiques de langue française et un des plus importants écrivains de la littérature française.
Victor Hugo occupe une place exceptionnelle dans l'histoire des lettres françaises et domine le dix-neuvième siècle par la diversité, l'ampleur et la durée de ses créations littéraires. Il est en effet poète lyrique avec des recueils comme Odes et Ballades (1826), les Feuilles d'automne (1832) ou les Contemplations (1856), célèbres pour
l'évocation de sa fille Léopoldine morte, mais il est aussi poète engagé contre Napoléon III dans Les Châtiments (1853) ou encore poète épique avec La Légende des siècles (1859 et 1877). Il est
en même temps un formidable romancier du peuple, avec par exemple Notre-Dame de Paris (1831) ou les Misérables (1862), et un théoricien du drame romantique qu'il illustre pendant une décennie
avec principalement Hernani en 1830 et Ruy Blas en 1838.
Son œuvre monumentale comporte également des discours politiques à la Chambre des pairs, par exemple sur la peine de mort, sur l'école ou sur l'Europe, des récits de voyages (Le Rhin, 1842 ou
Choses vues , posthumes, 1887 et 1890), et une correspondance abondante.
Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre en tant que chef de file du mouvement romantique ; il a été admiré par ses contemporains et l'est encore même si il
a été aussi contesté par certains auteurs modernes pour les surabondances présentes dans ses textes. Il a aussi permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l'engagement de
l'écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises de position qui le condamneront à l'exil pendant les vingt ans du Second Empire.
Ses choix, à la fois moraux et politiques, de la deuxième partie de sa vie et son œuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblématique que la Troisième République a honoré à sa mort le
22 mai 1885 par des funérailles nationales grandioses qui ont accompagné le transfert de sa dépouille au Panthéon, le 31 mai 1885.