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La ‘nouvelle’ Côte d’Ivoire de l’ONU et de la Communauté Internationale et le Burkina Faso qu’ils tentent de préserver.
Publié le 16 juin 2011 par PlusnetLe 15 mai dernier, Alassane Ouattara, le président-pantin ivoirien de l’ONU et des corporations multinationales, a séjourné au Burkina Faso afin de souligner les liens étroits qui l’unissent à son compagnon, le dictateur Blaise Compaoré. “Le glas des hostilités entre Côte d’Ivoire et Burkina Faso” a sonné, s’est réjouit le nouveau président Alassane Ouattara. Mais ces belles paroles et voeux de paix cachent en fait une réalité bien plus morbide, car les faits ont démontrés que le pantin de l’ONU en Côte d’Ivoire utilise les mêmes pratiques que son compagnon et dictateur sanguinaire du Burkina Faso, Blaise Compaoré.
Il est généralement admis que le Burkina Faso est présentement à feu et à sang, que les révoltes estudiantines, des commerçants, des membres de la justice et des militaires secouent le pays quotidiennement. D’ailleurs, les mois d’avril et de mai ont étés marqués par des mutineries de la part des militaires un peu partout dans le pays, même dans sa capitale, Ouagadougou. Jusqu’ici, le président-dictateur avait minimisé les révoltes et avait tenté de maintenir l’appui des militaires en acquiesçant à la plupart de leurs revendications. Mais ce ne fut pas suffisant et les mutineries des militaires continuèrent dans plusieurs villes. Le 3 juin dernier, Compaoré a changé de stratégie : le camp militaire de Ouezzin Coulibaly à Bobo-Dioulasso a été mis en déroute par la garde personnelle du président. Le bilan, 7 morts chez les mutins et une vingtaine de blessés. Blaise Compaoré peut bien savourer sa victoire, on se rappellera que pas plus tôt qu’en mai dernier, ce sont plusieurs camps militaires de la garde nationale du président qui s’étaient révoltés. Que le dictateur du Burkina Faso s’attaque ouvertement à ses populations et même à ses militaires est de très mauvaise augure pour lui.
Pendant ce temps, chez les voisins ivoiriens, on prétend que tout va pour le mieux maintenant que l’ONU et la Communauté Internationale ont passés leur bulldozer et chassés Laurent Gbagbo du pouvoir. Toutefois, plusieurs rapports d’ONG, dont Amnesty International démontrent le contraire en ce qui concerne la situation pendant la prise du pouvoir d’Alassane Ouattara, puis après sa victoire. Le rapport d’Amnesty International souligne clairement “les accusations de crimes de guerre et crimes contre l'humanité à l'encontre des Forces républicaines, fidèles au nouveau président ivoirien, Alassane Ouattara. [...] Ils ont demandé aux hommes et aux jeunes de s'aligner et leur ont demandé de décliner leurs prénoms et noms et de présenter leurs cartes d'identité. Puis ils les ont exécutés. [...] Et pourtant, une base de l'Onuci se trouvait à 1 km à peine du lieu principal de ces tueries. Une femme a déclaré à Amnesty International: " Je suis allée voir les gens de l'Onuci pour leur dire que nos hommes et nos garçons étaient entrain de se faire massacrer et qu'il fallait intervenir et ils n'ont rien fait.” Le rapport termine en affirmant qu’“Il importe que les auteurs, les commanditaires, les responsables et les complices de ces crimes de guerre et crimes contre l'humanité soient arrêtés afin de répondre de leurs actes devant les juridictions nationales et internationales.” Mais cela voudrait dire que directement ou indirectement, le nouveau président-pantin de la Côte D’Ivoire, mis en place par l’ONU et la France, devrait être jugé aux côtés de son éternel ennemi, Laurent Gbagbo? Permettez-moi d’en douter...
Alors que des crimes continuent d'être commis quotidiennement en Côte d’Ivoire, principalement dans l'ouest du pays, ceux-ci occupent une place bien moins importante dans les médias maintenant que l’ONU a fini son ‘show’. Si autrefois la Côte d’Ivoire était considéré comme une porte d’entrée pour l’Afrique, un havre de paix aux nombreuses communautés accueillantes et cohabitant dans une relative tranquillité, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Des coupables? On pourrait blâmer le principal intéressé, Alassane Ouattara, mais ce serait comme condamner un pantin. Non, les principaux bénéficiaires et acteurs déterminants de ce conflits sont Nicholas Sarkozy, le riche investisseur Anthony Ward, sa corporation et les Dominique Ouattara et les Loic Folloroux de ce monde qui utilisent l’ONU et les instances internationales pour leurs propres bénéfices et celui de leurs “amis”. Ceux-là, Amnesty International ne s’y attaquera JAMAIS!