Y-a-t-il une justice économique compatible avec un minimum de décence ? Les hauts fonctionnaires du FMI, au nom de la « stabilité du système monétaire international », n’en sont plus à leur première infamie. La pire de toutes, c’est le silence qui entoure les pays où le marché de la mort frappe à huis clos.
Iran : 155e pendaison de l'année eeeee
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Mercredi, 15 Juin 2011 08:55
Iran Manif- Un Iranien a été pendu dans une ville du sud de l'Iran, a rapporté mercredi le site de la télévision d'Etat. Aucune précision n'a été donnée sur l'identité de l'accusé. Cette pendaison porte à 155 le nombre d'exécutions menées en Iran depuis le début de l'année, indique l'AFP. En général quand le régime ne donne aucune indication sur l'identité de la victime, il s'agit d'un manifestant arrêté lors du soulèvement ou d'un prisonnier politique de plus longue date. L'appareil de propagande des mollahs se fait fort de salir l'image de ses victimes pour ne soulever aucune vague dans l'opinion publique internationale. Qui en effet aurait des états d'âme pour un violeur d'enfant ou un trafiquant de drogue ?
Or en premier lieu c'est de peine de mort qu'il s'agit, et les démocraties qui l'ont abolie doivent s'élever contre son usage ailleurs dans le monde. Ensuite au rythme où vont les exécutions en Iran, c'est de crime contre l'humanité qu'il s'agit.
Garder le silence ou reprendre à la lettre la propagande officielle, comme le font regrettablement certaines agences de presse par pur souci de conserver quelqu'un sur place, c'est soit taire un crime contre l'humanité, soit y participer.
Le philosophe français Jankelevitch disait avec raison que c'est en soi un autre crime contre l'humanité. Il serait temps que la presse se pose des principes déontologiques face au phénomène de propagande, qui plus est intégriste.
Le FMI félicite l'Iran pour sa réussite dans la réduction des inégalités
©AFP / 13 juin 2011 22h33
Washington - Le Fonds monétaire international a félicité lundi l'Iran pour sa réussite dans la réduction des inégalités, six mois après la mise en œuvre d'un ambitieux plan de suppression des subventions à l'énergie.Le 18 décembre, le président Mahmoud Ahmadinejad avait annoncé la fin dès le lendemain de ces subventions, avec pour effet un bond du prix de l'essence compris entre 75 et 300%, ou encore une multiplication de celui du gazole par neuf, et de ceux de l'électricité, de l'eau et du gaz par trois à cinq.
Les prix de l'alimentation avaient augmenté en parallèle. Au total, l'inflation était passée de 10,1% sur un an en décembre à 14,2% en mai.
Mais, pour le FMI, ce plan qui a supprimé près de 60 milliards de dollars de subventions annuelles (l'équivalent de 15% du produit intérieur brut) et était conçu pour donner aux biens leur prix véritable, a été au final une réussite.
La redistribution, sous forme de versements aux ménages, des recettes tirées des hausses de prix a été efficace pour réduire les inégalités, améliorer le niveau de vie et soutenir la demande intérieure, a estimé le FMI, dans un communiqué publié à l'issue d'une mission d'évaluation d'une dizaine de jours en Iran.
La hausse des prix de l'énergie a déjà fait baisser la consommation domestique excessive d'énergie et le gâchis qu'elle occasionnait, a-t-il poursuivi.
Le FMI a reconnu que cette réforme avait à court terme ralenti la croissance mais a estimé qu'elle devrait considérablement améliorer les perspectives à moyen terme pour le pays.
Il lui a recommandé une réorientation globale de l'économie vers des produits, des services et des techniques de production moins gourmands en énergie et de poursuivre les efforts d'amélioration du climat des affaires afin de soutenir la création d'entreprises et d'emplois nouveaux.