Avant-hier, le premier ministre anglais a été clair sur les Iles Malouines. Pour lui, « la souveraineté des Iles Malouines n’est absolument pas négociable ! Point à la ligne ! », en réponse aux différentes pressions en provenance du gouvernement de Cristina Kirchner et même de l’ONU. Les déclarations de David Cameron n’ont pas été du goût de la présidente argentine.
Par l’intermédiaire d’un communiqué du ministère des affaires étrangères, Mme Kirchner a riposté de nouveau : « nous déplorons, par ce regrettable acte d’arrogance que la Grande-Bretagne estime avoir l’autorité de mettre fin à un conflit qui n’a jamais été résolu concernant la souveraineté des iles malouines et qui est même reconnu par les nations unies. » David Cameron appréciera à sa juste valeur…
La suite du communiqué rentre davantage dans le détail : « cette position prise par le premier ministre anglais est celle d’un gouvernement britannique qui n’a jamais répondu aux différents appels des nations unies et de la communauté internationale pour que l’Argentine et la Grande-Bretagne reprennent les négociations afin de trouver un accord pacifique sur la souveraineté des iles malouines. Cela montre bien l’attitude des britanniques qui snobent la loi internationale, et qui préfèrent instaurer une situation anachronique et coloniale, insultant à la fois le peuple argentin mais aussi l’entière région. Le gouvernement argentin réaffirme son droit à la souveraineté des iles malouines. »
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