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Spécial triathlon...

Publié le 17 juin 2011 par Pascal Boutreau

Allez, pour la seconde news de la semaine (on n'arrête plus le progrès...), une tite news spéciale triathlon... (ou presque)

DAVID HAUSS
Ce week-end aura lieu à Kitzbühel la troisième manche du Championnat du monde (si si vous savez, le truc où on comprend rien et dont je vous parle de temps en temps). Le truc compréhensible, c'est que nos frenchies sont plutôt bons en ce début de saison. Alors évidemment, comme nous l'évoquions ces derniers jours sur le groupe Facebook "Le triathlon et les Jeux de Londres 2012", difficile de rivaliser à l'heure actuelle chez les hommes avec les frères Brownlee, Alistair et Jonathan, et l'Espagnol Javier Gomez.  Ces messieurs sont d'excellents nageurs, roulent très bien et courent très vite. Profil : nageur - rouleur - coureur... ça peut aider en triathlon ! Mais derrière, David Hauss a décroché une belle cinquième place à Sydney et réalisé un très bon temps à pied à Madrid. David est désormais 4e au classement général de ce Championnat du monde ! Fred Belaubre a accroché la sixième place à Madrid et Laurent Vidal a signé un retour concluant à Madrid avec lui aussi une galopade très convaincante qui laisse augurer de belles choses quand il posera le vélo avec le premier paquet. Derrière ces trois "leaders" tricolores, Aurélien Raphaël confirme son gros potentiel. Ce week-end, Vincent Luis auteur de bons résultats sur de belles courses de début de saison, aura l'occasion de se confronter à l'élite et de montrer qu'il est lui aussi dans la course aux trois billets olympiques pour Londres (on va partir du principe que la France décrochera les trois précieux sésames).

JESSICA HARRISON CAP (4)
Chez les demoiselles, Jessica Harrison et Carole Péon, les deux "anciennes" (sans leur manquer de respect) ont montré qu'elles pouvaient parfois jouer avec les meilleures. Mais le grand espoir vient surtout d'Emmie Charayron. La demoiselle de 21 ans, Championne du monde et d'Europe juniors, licenciée au Lagardère Paris Racing a pris la troisième place à Madrid en signant une formidable prestation en course à pied. 

Bref, le triathlon tricolore se porte bien. Reste à garder l'élan et même à le prolonger encore pour aller décrocher cette foutu médaille à Londres qui, sans être une garantie absolue, aiderait à la médiatisation de ce merveilleux sport. Alors évidemment, il ne faut pas que ce jour-là, la France récolte des médailles de partout et surtout dans les "grands sports" olympiques.  Une chose est certaine, c'est que pour les Jeux, seule la médaille est belle. Quatrième ou 56e, c'est la même chose. Je parle bien sûr d'un point de vue médiatique dans une quinzaine où l'actu est d'une richesse extrême et que si ça ne sourit pas au triathlon (podium), alors les télés fileront vite au judo, à l'escrime ou à n'importe quel endroit où un Français fait vibrer la fibre cocorico. 

Pour info, les filles courront le 4 août 2012 et les garçons le 7 août 2012. Le 4 août, il y aura en "concurrence" le début de l'athlé et la fin de la natation, de l'épée féminine (Flessel), les finales de tennis, un peu de cyclisme sur piste. Le 7 août, on aura principalement encore de l'athlé, ainsi que de la lutte, du cyclisme sur piste, du canoë (à la même heure que le tri) et de la gym. A nos Bleus du triathlon de faire leur place !

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Cette semaine, avait lieu le traditionnel barbecue du Meudon Triathlon, mon club de tri depuis désormais pas mal d'années (site du club ICI). L'occasion de revoir avec plaisir tous les membres de cette "famille" encore présente en masse il y a quelques jours à Troyes (bravo à Erwan, 42e au scratch, une fois encore champion du monde du Meudon Triathlon sur MD avec à la clé les meilleurs temps du club en natation, vélo et course à pied !). L'occasion aussi de saluer Neil Hammond, dit "Le Gallois" et son épouse Agnès qui partiront dans quelques jours s'installer de l'autre côté de l'Atlantique.

Pourquoi vous parler de Neil et Agnès ? Eh bien parce que ce sont deux formidables exemples. Neil, il est arrivé il y a cinq ou six ans au club. Pas franchement affûté et peu au fait des choses du triathlon. Et puis au fil des séances, la silhouette s'est affinée, le style est devenu de plus en plus efficace et Neil, en se consacrant il est vrai à l'entraînement de façon quasi pro, est devenu un triathlète très performant. Au point même d'aller chercher sa qualif pour Hawaii. Forcément, ça a donné des idées à Agnès. Sportive mais pas franchement triathlète (dur dur la natation), Agnès s'est elle aussi entraînée de façon intense, a progressé, s'est accrochée quand tout semblait si difficile. Et le 22 juin 2008, après 15h17 d'effort, elle franchissait la ligne d'arrivée de l'Ironman de Nice, faisant partie des 26 finishers meudonnais (sur 26 au départ) (compte-rendu de cette folle journée à relire ICI). Au-delà de leur générosité et de leur gentillesse, Agnès et Neil sont de formidables exemples que tout est possible lorsque le flamme de la passion est là pour éclairer le chemin. Merci à eux et good luck for your new US life !

Et puisque je suis dans le chapitre meudonnais, plein de pensées positives aussi pour Mélanie Batt alias Pépette, notre meilleure féminine, qui sera le 26 juin au départ de l'Ironman de Nice pour son premier Ironman et qui, même si l'idée de départ est de terminer (comme toujours sur cette distance), ne sera peut-être pas très loin du slot... Et pendant que Mel transpirera sur la Promenade des Anglais, Pierre-Yves Provost alias Ben, notre président (le meilleur président possible au passage) sera lui au Buffalo Springs Lake pour le 70.3 (demi-Ironman) aux Etats-Unis, avec également un autre Meudonnais, Mohammed Boucherit dit Momo. Vu la concurrence dans sa catégorie d'âge et malgré la grande forme de Ben, le slot sera sans doute difficile à aller chercher, mais peu importe (Ben s'était qualifié pour Hawaii la même année que Neil).

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Lors de sa barbecue, on m'a aussi parlé de Marion Lorblanchet, super chouchoute du blog. Voilà ce qu'on m'a dit : "La prochaine fois que tu parleras de Marion Lorblanchet sur ton blog, tu pourras l'appeler Marion la classe". " C'est Gilbert qui m'a relaté la chose. Le week-end dernier, il participait au longue distance de Saint-Rémy-sur-Durolle (5h38 au final). Alors qu'il n'était pas au mieux sur le parcours pédestre, il se faisait doubler par Marion en train de remporter le courte distance. Un mot d'encouragement et même la proposition de lui filer un gel énergétique. Gilbert n'en revenait pas de ce geste de la part d'une championne pour un "anonyme". Eh oui, c'est bien Marion la Classe !

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Un petit point perso enfin puisque le 10 juillet, je serai a priori au départ du Triathlon de Paris (je dis "a priori" car celui qui décide, c'est mon dos et qu'il peut décréter une grève sauvage à n'importe quel moment...). Alors côté entraînement, je frôle le surentraînement avec deux footings en 4 jours... soit à peu près autant que sur les 3 derniers mois... Pour le vélo, pas rouler depuis une éternité et pour la natation, je ne me souviens même plus de mes dernières longueurs. Bon, l'avantage du tri de Paris c'est que l'on descend la Seine dans le sens du courant et que même en faisant la planche, on finit par arriver au pied de la Tour Eiffel ! Plus sérieusement, même sans trop d'entraînement depuis 6 mois et une certaine surcharge pondérale (si je fais gaffe, je devrais être aux environs de 88kg le jour J... j'étais à 95 il y a encore quelques semaines), pour un CD, ça devrait passer, la notion de performance ayant été de toute façon abandonnée depuis de nombreuses années.

Alors évidemment, l'idée serait de profiter de cette course (premier dossard depuis l'UTMB 2010) pour relancer la machine... Mais je n'ose plus trop me projeter sur du trop long terme, mon corps faisant trop souvent des siennes.

Récit de ma participation à l'édition 2010 (avec vidéo caméra embarquée) ICI.

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Juste une parenthèse dada dans cette news de triathlon pour vous suggérer si vous êtes dans l'est de la France, d'aller faire un tour au CSI 3* de Lons-le-Saunier, dans le Jura. Il y aura notamment Simon Delestre, le n°10 mondial. N'hésitez pas. Moi, en tout cas j'y serai !


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