Fiche N°16
Charles Pierre BAUDELAIRE
1821 – 1867
Poète, critique d’Art, essayiste, traducteur
Genre : poésie, poèmes en prose, essai
Né d’un père lettré, épris des idéaux des Lumières, amateur de peinture et lui-même peintre, d’une mère âgée de moins quarante années qui se remaria après un an de deuil, Baudelaire eut un héritage de moitié partagé avec un demi-frère et d’une haine envers son beau –père qui représentait les barrages de ce qu’il aimait le plus. Après l’obtention difficile de son baccalauréat, l’auteur, de caractère rebelle, de vie scandaleuse, refusant les valeurs bourgeoises, se vit forcer et contraint, sur l’ordre de sa famille de partir en Indes, périple qui prendra fin en 1841.
Endetté, il est placé sous tutelle période pendant laquelle il écrivit « les fleurs du mal » (publié en 1857 sous la huée). Critique d’Art, il défendait DELACROIX mais aussi BALZAC pour « la Comédie humaine ». Il gouttait au hachis (confiture verte) et devint un accoutumé de l’opium dont il augmentait les doses. Il décrira les effets de l’enchantement qu’il a pu en connaitre mais aussi les douleurs atroces.
* 1847 - atteint de la syphilis.
* 1848 - participation aux barricades pour défendre la liberté de la presse. Plusieurs fois il se présente à l’Académie Française sans aucun résultat. Il fonde une gazette « le Saint Public » sans aucun succès. Il devient le traducteur attitré d’Edgar Poe
*1850 – Le spleen de Paris (petits poèmes en proses
* 1860 - Le Paradis artificiel (essai portant sur la drogue)
* 1866 – souffrant d’hémiplégie et de syphilis il mourut à Paris
« Tout enfant, j’ai senti dans mon cœur deux sentiments contradictoires : l’horreur de la vie et l’extase de la vie. »
« L’imagination est la reine des facultés »
L’auteur sublimait la sensibilité et cherchait à atteindre la vérité essentielle, vérité humaine de l’univers.