Les contribuables allemands sont soumis à ce que l’on appelle l’impôt du culte. C’est-à-dire que l’Etat est chargé de l’entretien des diverses religions. Pour cela, un impôt est prélevé en fonction de la religion déclarée par le contribuable. L’impôt étant d’une manière générale pris à la source en Allemagne, cela oblige donc le salarié à déclarer sa religion à son employeur afin d’orienter l’impôt vers le culte concerné.
Certains estimèrent cette façon de faire intolérable, considérant que l’entreprise n’a pas à connaître les orientations religieuses de ses employés. La Cour européenne des droits de l’homme vient de rejeter cet argument, jugeant au contraire que le système fiscal allemand justifiait qu’une telle information soit donnée à l’employeur.
Bien entendu, le contribuable allemand reste libre d’abjurer sa foi, ne serait-ce que dans un but d’optimisation fiscale…
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