Et la lumière ...
Ce long tunnel trop noir, espace dédié aux ombres
Chemin semé d’embuches et d’horreur où je sombre
Mes pensées méprisables qui conduisent mes pas
Oblitèrent ma raison, me conduisent au trépas,
Trépas de ma raison, où mon âme perd l’amour,
Et ces idées morbides venant d’un passé lourd
Explosent dans mon cœur en scénarii cruels
Où tout a disparu, rien n’est plus actuel.
Bien trop de souvenirs, ciel bleu et temps heureux
Trop de visions, d’images, bien trop de merveilleux
Qui sombrent d’un seul coup dans la folie sanglante
Et ces visions horribles me sont une mort lente.
Trop de joie, trop d’amour, trop de gens que j’aimais
Disparus d’un seul coup, emportés à jamais.
Trop de délices, d’amour, qui finissent dans la tombe
Ecrasent mes épaules, je trébuche et je tombe.
Et la lumière venant, l’appel d’une sonnerie
Illumine le tunnel et, oui, tout me sourie.
Cette voix adorée même quand elle me gronde
Est un flot de bonheur une joie qui m’inonde.
Le soleil à nouveau resplendit dans le ciel
Les étoiles dans la nuit sont comme des étincelles
Le monde m’appartient car elle est avec moi
Et mon cœur fait un bond amplifié par l’émoi.
Pourquoi mon passé fait de moi cet écorché
Pourquoi ce serait elle qui en fasse les frais
Un jour, une fois, une heure de vraie tranquillité
Pour vivre ce bonheur, bonheur illimité.