Quel dommage, oui quel dommage que les écologistes se chamaillent à présent, soit, ils ne s’apprécient guère, Éva Joly, n’apprécie pas Nicolas Hulot et inversement, Éva Joly est venue à l’écologie comme j’irais en séminaire, mais elle a le mérite de s’être battue contre les puissants en tant que juge, même si elle n’est pas parvenue à les faire tous payer les crimes qu’ils avaient commis, au moins, c’est une personne intègre éprise de justice et une candidate honorable.
Nicolas Hulot est un écologiste bénévole depuis plus de 20 ans, depuis une époque où l’écologie était le cadet des soucis des puissants et des industriels, c’est un véritable scientifique de l’écologie qui a une connaissance mondiale du terrain, il sait, il a étudié, il a été témoin des ravages des humains sur notre planète et de la douleur du monde, il a des solutions décriées en France par les Lobby et cette Droite imbécile qui ne comprend strictement rien à l’écologie, ses solutions sont intelligentes, ses solutions économiques sont inévitables, des solutions utilisées par les Allemands depuis plus d’une dizaine d’années et des solutions qui portent leurs fruits.
À l’heure où nos plus médiatiques candidats écologiques se déchirent, Bernard Laponche, Physicien nucléaire, polytechnicien, affirme à propos du nucléaire :
« La France est dans l'erreur. Avec le nucléaire, elle s'obstine à privilégier une énergie non seulement dangereuse mais obsolète. Alors que d'autres solutions existent, grâce auxquelles les Allemands ont déjà commencé leur transition énergétique… » (http://www.telerama.fr/monde/bernard-laponche-il-y-a-une-forte-probabilite-d-un-accident-nucleaire-majeur-en-europe,70165.php)
Nos candidats écologiques devraient mettre leur rancœur dans leur poche car les luttes de pouvoir sont non seulement ridicules, mais parfaitement stupides à l’heure actuelle.
Cette élection en 2012, est un combat, un rassemblement collectif pour le bien de tous, que ces candidats doivent choisir, en dépit des inimités.
Dernièrement, le président Sarkozy déclarait que si nous abandonnions le nucléaire nous nous éclairerons bientôt à la bougie, ce à quoi Bernard Laponche répond :
- « Il est lassant d'entendre des dirigeants qui n'y connaissent rien continuer à dire n'importe quoi. Nicolas Sarkozy ne croit pas si bien dire ; un jour, et pourquoi pas dès cet été, les Français s'éclaireront à la bougie : comme nous sommes le seul pays au monde à avoir choisi de produire 80 % de notre électricité avec une seule source, le nucléaire, et une seule technique, le réacteur à eau pressurisée, si nous sommes contraints d'arrêter nos réacteurs, nous retournerons à la bougie ! Pas besoin d'une catastrophe, juste un gros pépin générique, ou une sécheresse et une canicule exceptionnelles. Car on ne peut pas faire bouillir l'eau des rivières. En revanche, si l'on décidait de sortir du nucléaire en vingt ans, on pourrait démultiplier notre inventivité énergétique pour justement éviter la bougie. » (http://www.telerama.fr/monde/bernard-laponche-il-y-a-une-forte-probabilite-d-un-accident-nucleaire-majeur-en-europe,70165.php)
Or, ce sont nos politiques qui nous imposent ces choix, des politiques corrompus jusqu’à la moelle et au service des grandes entreprises comme EDF-GDF, AREVA… qui en favorisant ce type d’énergie, enrichissent d’emblée ces groupes déjà surpuissants et touchent des commissions occultes sur des comptes en Suisse ou dans des paradis fiscaux. Mais la leçon de Tchernobyl, puis celle de Fukushima n’ont-elles servi à rien ?
Visiblement à rien, des accidents auxquels nos grands scientifiques n’avaient pas pensé ont mis à mal tout le système nucléaire en question. Ah, c’est certain, ces génies pensent à tout sauf à l’essentiel ; nous sommes sur une planète vivante et une simple inondation à mis a mal le réacteur nucléaire de Fukushima, et vous trouvez cela normal ?
Où sont les scientifiques responsables aujourd’hui ?
Personne ne les entend plus, ils se terrent lâchement dans des trous de souris pour ne pas afficher leur terrible erreur, leur incompétence orgueilleuse et en attendant, il ont détruit des centaines de kilomètres carrés de terres habitables, ont détruit l’écologie des lieux, la vie des japonais vivant ici et dans toute la péninsule, ils ont réchauffé l’eau (et la réchauffe encore) avec le réacteur nucléaire, qui est comme un soleil en fusion que l’on ne peut éteindre, or, réchauffer l’eau en la polluant de radioactivité a des conséquences au niveau mondial, des conséquences écologiques qui peuvent détruire l’équilibre de nos mers et océans. Personne n’en parle et pourtant, nous, vous et moi en serons les premières victimes.
Le nucléaire est néfaste pour l’homme et pour la terre et nous devons nous en défaire, tous les gens sensés le savent et une poignée d’irresponsables pratiquent un enrichissement personnel au mépris des règles de la nature, au mépris des habitants de la planète, c’est inadmissible.
Monsieur Chirac a donné son feu vert pour l’EPR, imaginez un instant ce que cela sous entend, l’EPR est un réacteur qui imitera la puissance de notre soleil, c’est tellement dangereux que même le Prix Nobel de physique Masatoshi Koshiba a clairement donné son refus pour que les Japonais le construisent, justement à cause des évènements sismiques et volcaniques.
Imaginez une faille, une brisure dans un tel réacteur, cette puissance libérée pourrait tout simplement détruire la Terre.
Mais non, des inconscients irresponsables, des politiques avec une telle méconnaissance des dangers croient que construire ce type de centrale équivaut à monter une voiture ?
Et bien non, c’est pourquoi nous devons nous débarrasser de cette clique de politicards imbus d’eux-mêmes qui ne pensent jamais au bien des populations.
Mais regardez-les, ils sont ministres, députés, sénateurs, maires, ils cumulent tous les mandats, détiennent tous les pouvoirs et surtout ceux qui les mènent à la destinée de l’État, mais comment briser un tel pouvoir pour que la politique serve enfin son but essentiel, celui de servir le citoyen ?
Alors, lorsque j’apprends que les écologistes se querellent pour des broutilles alors que l’enjeu est autrement plus important, cela me désole.
Nous vivons une époque formidable…