Nouvelle anée à Wisteria Lane, et comme d’habitude cette tranquille rue de banlieue américaine aura connue bien des drames. Notre groupe de meilleures amies n’auront de cesse de lever (ou créer) de sombres secrets, c’est le plein retour des premières années qui viennent frapper à la porte : Paul Young est de retour!
On a désormais un schéma bien connu dans Desperate Housewives : une énigme à l’année, et quatre (cinq) histoires parallèles pour nos héroïnes. Pour 2011, c’est donc le retour de Paul Young, fraîchement libéré (car innocenté) et ayant décidé de réintégrer son ancien quartier. Question de nostalgie, sans doute.. Le voilà donc réintégrant la communauté, pour se venger (of course). Ce qui occasionnera pas mal de difficultés, à commencer par une nouvelle femme (une lectrice de prison) se révélant être la fille de son ancienne ennemie (revoyez les premières saisons, non mais!), une sombre machination pour renverser le quartier, une émeute avec blessés, un nouveau suicide, une tentative d’assassinat, un repenti et au final un départ… Et encore, et pour les autres? Lynette se débat dans ses histoires de couple (ça fait 7 ans que ça peut exploser, on s’en rapproche), Bree cherche un nouvel amant/mari et se dévergonde, Gabrielle doit faire avec son passé, et enfin Susan passe l’épreuve douloureuse d’une greffe de rein (résolue dans l’année).
Desperate Housewives joue toujours la carte de l’humour noir et du drame de banlieue, jusqu’au final (chut..) réunissant pour une fois nos 4 ménagères unies dans un même secret. Ajout de la saison, les scénaristes nous imposent en remplacement d’Edie Britt une amie de Lynette, sorte de clone plus âgée de Gaby, en l’occurence Renee (Vanessa Williams), dévoreuse d’homme et de riches hommes! Bref, pas si loin d’Edie.. On l’avait presque oublié! La série ne se distingue pas particulièrement cette année, ressassant la même recette, plutôt efficacement, mais sans surprises. A suivre épisode par épisode, on ne ferait presque pas attention aux nombres incalculables de choses qui se passent dans une seule rue. Le désormais fameux cliffangher de mi-saison (crash d’avion, tornade..) est cette année l’émeute de quartier, sur les bons conseils de Paul, ce qui dégénère le temps de quelques minutes et termine sur une Susan perdant un rein. Pourquoi pas. Au final, on suit la série plus par fidélité, n’attendant plus grand chose des interminables aventures des quatre milfs du coin, qui sont chaque année de plus en plus invraisemblables.
Heureusement reste un aller-retour entre rires et drame, ce qui permet d’entretenir… Reste à voir, la saison 9 est déjà signée pour les auteurs et comédiens, la saison à venir devrait réserver quelques surprises, avec deux années d’avenir si l’audimat le permet.