Petits paradoxes à jouer et à déjouer

Publié le 15 juin 2011 par Sébastien Michel
Franck Evrard, éd. Les Carnets de l'info
à partir de 13,21 euros sur amazon.fr
Franck Evrard, professeur de lettres et animateur d'atelier d'écriture nous dit tout, tout, tout sur la paradoxe, cette petit bébête qui émoustille, dérange, pique l'esprit parce qu'il va à l'encontre de ce qu'il entend ou de ce qu'il reçoit. Le paradoxe n'est ni le 1 ni le 0, ni le vrai ni le faux, mais ce tiers exclu que l'on ne sait pas trop quoi faire. C'est en quelque sorte cet écart vertigineux, ce trou béant dans la raison dans lequel Evrard se plait à nous pousser avec délicatesse. Rassurez-vous ça ne vous fera pas mal, sinon quelques nœuds à vos neurones. Tout cela est un jeu, bien profond certes, mais l'on s'en sort toujours indemne.
Premier round de l'ouvrage, pour la mise en jambe : les paradoxes à déjouer. Exemple de question prise dans ce premier acte : combien de chances le côté pile aura-t-il de sortir ? Ce que l'on appelle le paradoxe du joueur, connu sous le nom de sophisme de Monte Carlo devrait calmer plus d'une ardeur à la dépense quand on sait la réponse : toujours une chance sur deux. Le paradoxe à déjouer repose ainsi sur des arguments fallacieux, des pièges à penser qui ont tendance à dérouter l'esprit. Second round : le paradoxe vu comme une invitation à la méditation philosophique ou comment par exemple la question du nombril d'Adam nous donne à réfléchir sur Dieu. Existe-t-il ? Oui ? Non ? Peut-être ? Encore un tiers exclu qui laisse tant de gens pantois....