Jeudi 28 avril 2011
La journée commence sous un grand soleil et nous prenons le temps de ranger le bateau, y compris le nettoyage du pont qui nous occupe tous les matins, pendant que les enfants pêchent depuis le ponton. Je vais encore faire quelques courses à vélo avec la plus grande de nos filles, puis nous embarquons vers 11h, objectif Gallician avec une pause pique-nique en route.
Le canal entre Carnon et La Grande Motte est par endroit très étroit avec toujours des monstres de plus de 80m de long à croiser… heureusement cette fois nous n’en rencontrons qu’un, mais il nous oblige à faire une pause avant un passage étroit, l’occasion de vérifier combien il est difficile de maintenir le bateau sur place au point mort! c’est finalement la berge qui nous retient… Nous dépassons une autre vedette fluviale peu après La Grande Motte et nous nous arrêtons vers 13h à la pause nature que j’avais répérée à l’aller au croisement de la Vidourle, peu avant l’embranchement d’Aigues-Mortes. Rapide pique-nique à bord, chasse aux sauterelles pour la pêche des enfants, et cueillette d’un bouquet de fleurs et feuilles sauvages.
Nous repartons vers 14h toujours sous le soleil et je passe un moment à la proue, le nez au fil de l’eau sans la nuisance du bruit du moteur à l’arrière. Les arbres de la rive sont en fleurs et cela embaume jusque sur le bateau! nous croisons aussi quelques oiseaux et le même troupeau de moutons de de chèvres qu’à l’aller quelques km avant Gallician.
Les berges fleuries sont tellement jolies après les étangs nus, les immeubles de Carnon et les km de travaux du canal de ce matin que nous décidons d’en choisir une pour nous arrêter – après 3 ou 4 km d’observation et de débatsfamiliaux, ce sera finalement 1 ou 2km avant Gallician, sur la rive droite (à notre gauche puisqu’on remonte le canal) que nous amarrons, face à une roselière dégagée sur des kilomètres, peu avant 16h. Il est temps: un orage arrive (eh oui, encore un!)… J’ai à peine le temps d’aller marcher sur le chemin herbeux à la recherche de photos nature que le tonnerre me rappelle à bord, le temps d’une rapide mais forte averse. Dès que la pluie s’arrête les innombrables chants des oiseaux reprennent, même pas interrompus par le passage d’une vedette fluviale de temps à autre. L’endroit est paradisiaque et on y observe de nombreux oiseaux à la jumelle.
Gare aux moustiques cela-dit, on est dans les marais et les insectes pullulent! Ce soir ce sont les chants des grenouilles qui nous endorment…