On ne réécrit pas les légendes. Celle de Raphaël Poirée, d'un bout à l'autre, s'est toujours conjuguée au plus que parfait. Devant, à la bagarre, et matinée d'une véritable boulimie de victoire. Hier matin, en obéissant pour la première fois au coup de canon de la combe du Lac, l'octuple champion du monde de biathlon n'avait que faire de son statut de néo retraité de la haute compétition. Douze mois, presque jour pour jour, après son dernier titre planétaire sur l'individuel d'Anterselva, l'homme en or du nordique tricolore se présentait devant la Transjurassienne sans arme ni artifice. Avec la simple férocité d'un talent et d'un sens de la glisse intacts. Alimentés, comme toujours, d'une envie de gagner à fleur de peau.
On ne réécrit pas les légendes. Celle de Raphaël Poirée, d'un bout à l'autre, s'est toujours conjuguée au plus que parfait. Devant, à la bagarre, et matinée d'une véritable boulimie de victoire. Hier matin, en obéissant pour la première fois au coup de canon de la combe du Lac, l'octuple champion du monde de biathlon n'avait que faire de son statut de néo retraité de la haute compétition. Douze mois, presque jour pour jour, après son dernier titre planétaire sur l'individuel d'Anterselva, l'homme en or du nordique tricolore se présentait devant la Transjurassienne sans arme ni artifice. Avec la simple férocité d'un talent et d'un sens de la glisse intacts. Alimentés, comme toujours, d'une envie de gagner à fleur de peau.