Pourquoi je t'aime ...
Tu m’as demandé en une interrogation
Pourquoi de toi j’avais une telle admiration ?
Pourquoi je t’aimais tant, pourquoi te désirais ?
Pourquoi serrer ton corps pour mieux te câliner ?
Ta blondeur est plus douce que celle de l’or fondu
Et de cela mon cœur en reste tout ému.
Tes yeux ne sont pas bleus comme je l’aurais aimé ;
Ton nez n’est pas petit comme j’aurais adoré.
Tes seins n’ont pas la forme qui éveille ma passion,
Tes mains, tes pauvres mains, ne sont pas obsession
D’avoir sur ma poitrine leur ballade amoureuse.
Tes fesses ne sont pas rondes à mes mains câlineuses.
Tes jambes n’ont pas la forme fuselée et ce galbe
Que présentent les jeunes femmes sur les pelouses du stade.
Et pourtant tout en toi me ravit et m’enchante
Et cet Amour de toi il faut que je le chante.
Je t’aimais déjà quand, vision furtive, trop brève
Sur un écran d’ordi tu déclenchas mon rêve.
Puis je t’ais aperçu, Noëlle, d’abord ton dos
Ta blondeur et ton corps me furent comme un cadeau.
Et je t’ai vu enfin de loin puis de plus près
Sachant déjà qu’à l’amour de toi je suis prêt.
Cet amour grandit en une indicible passion
De mon âme, de mon cœur tu as pris possession.
Sans toi Noëlle, je ne suis plus rien, rien de rien
Sans toi, Noëlle, je redeviens simple terrien.
Je serais cette âme errante, sans but que la mort
Qui ira par le monde en chantant sans remord :
Noëlle est mon amour et tout en Elle me plait.