Biographie de l'auteur :
Scénariste pour le cinéma et la télévision, Martine Moriconi signe ici son premier roman.
Présentation de l'éditeur :
Pauline et Guillaume, Elisabeth et Pierre, Benjamin, Olivier... Dans les années 80, ils étaient inséparables, de ces amitiés qui se nouent à l'aube de l'âge adulte et qui durent pour la vie, même quand la vie nous fait prendre des chemins différents. Vingt-cinq ans plus tard, à l'heure des premiers bilans de la cinquantaine, Pierre et Elisabeth ne savent plus pourquoi ils sont toujours ensemble ; Benjamin papillonne comme un éternel ado, Olivier tire sa révérence. Et Pauline... Contre toute attente, Pauline retrouve Guillaume, le seul à s'être clairement éloigné de tous les autres. Ils ont tellement joué « je t'aime moi non plus » tous les deux, et ça s'est si mal terminé... Espérer contre l'évidence, les statistiques, les leçons du passé, bref la raison la plus élémentaire, que vingt-cinq ans plus tard les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets : Pauline a conscience de son inconscience. Mais le cœur a ses raisons, etc.
Lu en VF 198 pages édité chez Robert Laffont
Mon avis:
Je tiens en premier lieu à remercier Livraddict et les éditions Robert Laffont pour cette lecture. Je serai probablement passée à coté sinon. Pas que je ne veuille le lire mais comme je commande en règle générale sur internet, je ne l’aurai tout simplement pas vu. Donc me voila avec un livre au titre qui donne matière à réfléchir « En finit-on jamais d'aimer ceux que l'on aime » et une couverture pour le moins flashy qui je pense divisera les avis.
Un roman doux amer qui parle de la vie tout simplement et en particulier celle de nos six amis Pauline c’est d’ailleurs en grande partie elle que nous suivons, Guillaume, Olivier, Benjamin, Elisabeth et Pierre. Entre passé et présent, l’auteur nous plonge dans le tourbillon de leurs joies mais aussi de leurs peines. Les retours dans le passé se font sur un chapitre complet, daté et surtout en italique ce qui permet de ne pas se perdre et je dois avouer que cela facilite grandement la compréhension.
Ne vous attendez toutefois pas à rire aux éclats, Martine Moriconi aborde des sujets durs tels que le suicide, le mensonge, la trahison ou encore le chômage. Des sujets plus que jamais d’actualité. Rassurez vous, l’amitié, l’acceptation de l’autre tel qu’il est ou tout simplement l’amour sont aussi des sujets présents ce qui allège le récit.
Drôles, émouvants, attachants mais surtout tellement vrais, les personnages ressemblent à monsieur et madame tout le monde avec leurs qualités et leurs défauts mais aussi leurs forces et leurs faiblesses. Malgré tout, je trouve que certains sont un peu clichés que ce soit dans leur caractère ou encore dans leurs péripéties, je pense en particulier à Elisabeth et Benjamin, mais je vous laisse découvrir par vous-même pour ne pas vous spoiler. Une des choses que j’aurai aimé, c’est d’avoir un récit à la première personne afin de mieux m’imprégner des personnages.
Nous avons ici à faire à un roman adulte, non qu’il contienne des scènes de violence, ou encore du sexe mais tout simplement parce qu’il traite de sujets adultes dans lesquels, les ados ou encore les jeunes adultes auront beaucoup de mal à s’identifier. J’ai moi même eu par moment du mal à me mettre dans la peau de Pauline et ce malgré mes trente ans.
En résumé, si vous avez envie d’un roman adulte et dans l’air du temps, je vous le recommande vivement. De plus son petit format 198 pages vous permettra de le lire très rapidement, entre deux pavés et parfois ca fait du bien.
Je remercie une fois encore Livraddict et les éditions Michel Laffont pour cette lecture.