« I have a dream » ! Martin Luther King débutait ainsi un discours célèbre voici plus de 40 ans. A cette époque, les noirs des Etats-Unis luttaient pour leur liberté et l’égalité entre toutes les composantes de la nation américaine. Aujourd’hui, les Raëliens reprennent le flambeau pour la liberté spirituelle et interpellent le Président français !
Le 16 janvier 2008 à l’Assemblée nationale, la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, reconnaissait « le rôle de toutes les spiritualités » dans « la grandeur de notre pays ». Nicolas Sarkozy, nouveau Président de la République, disait récemment : « Dans la République laïque, l’homme politique que je suis n’a pas à décider en fonction de considérations religieuses. »
Princess Loona, porte-parole du Mouvement Raëlien européen, interpelle nos leaders politiques, et tout particulièrement le Président de la République : « Il est plus que temps de passer des paroles aux actes… Car nombreuses sont les discriminations que les membres du Mouvement Raëlien français subissent depuis plus de vingt ans : pertes d’emploi, agressions verbales, refus de location de salle, refus de participation lors d’événements publics, refus de la garde parentale en cas de divorce… » Elle rappelle également : « Bien que la France ait été condamnée par l’OSCE pour faits de discrimination à l’encontre des nouvelles minorités religieuses, elle persiste en finançant la MIVILUDES qui a sorti, à grand renfort de publicité, un guide nommé “L’entreprise face au risque sectaire”. Comment le Président de la République et la ministre de l’Intérieur peuvent-ils se déclarer favorables au respect de toutes les croyances et de l’athéisme, et continuer à donner des subventions à ceux qui les combattent ? C’est contraire au principe de laïcité. »
Une vraie reconnaissance des minorités spirituelles passe par une information objective du public et par une étude objective des mouvement minoritaires confiée aux chercheurs, universitaires, sociologues et historiens des religions, loin des préjugés et opinions partisanes véhiculés par des esprits « sectaires ». Les « sectaires » ne sont pas toujours ceux que l’on croit…
Les Raëliens demandent que le terme « secte » et la référence aux listes arbitraires des commissions parlementaires cessent définitivement d’être utilisés, en respect des recommandations d’instances européennes (comme l’OSCE par exemple), et que soient dissous, sans délai, les organismes créés pour « lutter contre les sectes », à savoir : la MIVILUDES, l’UNADFI, le CCMM et la FECRIS ; ces organismes et associations sont financés par l’Etat français dans le but de discriminer les nombreux français – plus d’un million de francais sont membres de minorités – qui ne se reconnaissent pas dans les grandes religions « reconnues » ou l’athéisme « classique ».
« Monsieur le Président, cette pression discriminatoire institutionnelle que subissent de nombreux français est en contradiction formelle avec les articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, à laquelle le Préambule de la Constitution Française proclame solennellement son attachement. Vous avez décidé de faire respecter la laïcité et la pluralité religieuse et athée… nous attendons que durant votre quinquennat, vous mettiez en œuvre les conditions institutionnelles pour que toutes les minorités soient respectées, dont les Raëliens », conclut Princess Loona.