La sécurité a été un des thèmes principaux de la campagne de notre nouveau président. Refaire fleurir la belle époque de la sécurité dans le pays. Cette insécurité qui du temps de Duvalier n’existait pas (!?! parlez-en à ceux qui osaient questionner les intérêts du Régime…). C’est comme ça que les nostalgiques de Duvalier sont enthousiastes de la poignée de fer que Martelly brandit. Il ramène tout les timoun à l’école et tous les vagabon en prison (il n’y pas de faute à vagabon, c’est en créole). Fini le desod… Dans ce dossier, intimement lié à plusieurs autres défis qu’il doit relever, Martelly joue gros. La semaine dernière, je me questionnais tout haut sur la pertinence des six 4X4 blindés achetés par l’équipe du nouveau président pour assurer sa sécurité et celle de ses proches. Asefi trouvait quant à elle que l’idée brillante : « S’il fait le ménage qu’il s’est engagé à faire, sa propre sécurité deviendra un enjeu. » Disons simplement qu’une personne identifiée comme futur ministre dans mon environnement professionnel a passé un quart d’heure assez mauvais pour conclure que la sécurité effective de ceux sur lesquels le président veut appuyer ses réformes sont effectivement en danger… Depuis hier, tout Ayiti s’émeut du meurtre d’un président de conseil d’administration d’une banque importante du pays. Tout le monde ligoté dans la maison et une balle dans la tête, tout ça pour voler des bijoux. Ce matin dans une entrevue à la radio, un proche de Martelly a avancé l’idée que ce n’était pas du simple banditisme, que des commanditaires ‘politiques’ étaient derrière ce vol de bijoux (un militant du parti Lavalas aurait été interpellé selon HPN). On s’attendait à ce que le bonhomme (proche de l’équipe de la présidence selon les rumeurs, toujours les mêmes) assume une fonction significative dans le prochain gouvernement. Une chose, éliminer l’insécurité passe par l’insécurité.
La sécurité a été un des thèmes principaux de la campagne de notre nouveau président. Refaire fleurir la belle époque de la sécurité dans le pays. Cette insécurité qui du temps de Duvalier n’existait pas (!?! parlez-en à ceux qui osaient questionner les intérêts du Régime…). C’est comme ça que les nostalgiques de Duvalier sont enthousiastes de la poignée de fer que Martelly brandit. Il ramène tout les timoun à l’école et tous les vagabon en prison (il n’y pas de faute à vagabon, c’est en créole). Fini le desod… Dans ce dossier, intimement lié à plusieurs autres défis qu’il doit relever, Martelly joue gros. La semaine dernière, je me questionnais tout haut sur la pertinence des six 4X4 blindés achetés par l’équipe du nouveau président pour assurer sa sécurité et celle de ses proches. Asefi trouvait quant à elle que l’idée brillante : « S’il fait le ménage qu’il s’est engagé à faire, sa propre sécurité deviendra un enjeu. » Disons simplement qu’une personne identifiée comme futur ministre dans mon environnement professionnel a passé un quart d’heure assez mauvais pour conclure que la sécurité effective de ceux sur lesquels le président veut appuyer ses réformes sont effectivement en danger… Depuis hier, tout Ayiti s’émeut du meurtre d’un président de conseil d’administration d’une banque importante du pays. Tout le monde ligoté dans la maison et une balle dans la tête, tout ça pour voler des bijoux. Ce matin dans une entrevue à la radio, un proche de Martelly a avancé l’idée que ce n’était pas du simple banditisme, que des commanditaires ‘politiques’ étaient derrière ce vol de bijoux (un militant du parti Lavalas aurait été interpellé selon HPN). On s’attendait à ce que le bonhomme (proche de l’équipe de la présidence selon les rumeurs, toujours les mêmes) assume une fonction significative dans le prochain gouvernement. Une chose, éliminer l’insécurité passe par l’insécurité.