Je viens de décider, de publier  une réflexion faite, cou...

Par Basicinstinct82

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Je viens de décider, de publier 
une réflexion faite, courant 2009, 
relative au dénouement que connaît 
la situation politique en Guinée.
 Je tiens à préciser, que j'avais 
initialement envoyé cet article, 
à l'administrateur d'un site:Guinéenet, 
du nom de Alpha.....
Dans la foulée, de la nouvelle année, nombreuses seront les supputations 
sans in combes, qui viendront orner l'espace de l'imaginaire collectif, 
de tous les Guinéens. Prient dans le tourbillon, d'un déchirement interne 
autour du postulat politique, une montée soudaine, de la haine et de la 
violence, dans l'expression, trop partisane et injustifiée, de par son 
caractère non illustratif de la fibre du dirigisme démocratique et 
anti-consensuel, de la volonté d'un certain nombre de Guinéens d'assortir 
l'exercice, du pouvoir, d'un jeu de clans, ou tout au moins, déroger à la 
règle habituelle et très usitée d'une gestion concertée de l'avenir 
collectif, à  l'heure où le désaveu à l'égard de la chose politique, 
semble avoir atteint son paroxysme, par le fait de l'action cumulative 
de l'ensemble des dérives du pouvoir politique, n'est plus de mise, à mon 
sens. Même si l'on s’emploit activement de part et d'autre, à avancer des 
raisons qui font certes, trait à l'histoire  de l'évolution politique de 
l'humanité, je veux faire allusion, à travers les procédés les plus en 
verves, en matière de gestion politique, à la gestation d'une forme de 
conquête, du pouvoir, résultant, aussi bien de la croyance et 
l'interprétation religieuses, que de l'affirmation, disons, sectaire, 
d'un mécontentement général, réduit à une dimension, régionale, ethnique,
 au service d'intérêts souvent égoïstes et inaptes à favoriser, le sursaut
 collectif, teintée d'une tentative de cooptation ratée des valeurs, 
supposées républicaines. Ainsi la référence qui en est faite, telle que 
le veut, tous les schémas classiques, l'astreint aussi à une adaptation 
et un assouplissement, découlant de la capacité des hommes, à le cerner 
et le concevoir comme un tremplin propice, à leur propre épanouissement.
 S'il est d'une coutume, assez encrée, en politique, de rendre le pouvoir
 quelque fois, cynique, cruel, de par son mode d'acquisition ou son 
exercice, surtout quand les protagonistes, émergent d'un milieu qui fait 
encore les frais, de la conception divine du pouvoir et son origine, même 
si, la force de persuasion,  nous contraint à tenir pour compte, les 
tendances religieuses, en vue, dans tout système politique, qui se veut 
reflet de la composition sociétale, il n'en demeure pas moins, que la 
Guinée, (les régimes successifs), après, avoir réussi, tant bien que mal,
 à cantonner, les clivages politiques internes, n'échappe nullement aux 
risques conflictuels, de la mutation intergénérationnelle, parsemés, par 
l'explosion démographique, la hausse sensible du taux d'alphabétisation, 
source avérée de l'éveil et la prise des consciences, la conjoncture 
économique latente, les errements de l'administration, la confiscation du 
pouvoir, l'inexistence d'une justice sereine et équitable, la barbarie 
d'une armée indécise et anti républicaine, la démission de l'élite, face 
à son devoir d'initiative, de conception, d'élaboration, et d'orientation,
 non pas forcement, des politiques publiques, mais les concepts clés, 
soutendant la réalisation du rêve collectif .
Par ailleurs, la cruauté et le cynisme dont il est question, bien 
qu'émanant, généralement, d'une situation de déconvenue et bien que la 
situation politique de la Guinée, offrait un pléthore de solutions, 
prouvent, on ne peut plus de façon éclatante, les craintes liées à un 
putsch, son dénouement et ses conséquences imprévisibles, en pointant du 
doigt, de passage, une nouvelle fois, l'immaturité, l'impodérance et le 
manque de tact, chez les membres, les plus influents du CNDD. Ceux qui 
s'adjugeaient, d'emblée et d'entrée, l'initiative de la prise du pouvoir 
et son contrôle, sans jamais faire valoir, une quelconque aptitude à 
fédérer les ardeurs, mobiliser la nation, autour d'un idéal de renouveau, 
couronné par une transition politique, à la hauteur des espérances, se 
sont leurrés en voulant leurrer le peuple. On aurait bien aimé, savourer,
 l'arôme, subtilement délicieux, concocté dans le but, nous avons cru, 
tout au début, de redonner sourire et espoir, à ce peuple, par une armada 
de jeunes officiers, suffisamment, dociles, pour rendre à la cause, ses 
lettres de noblesse, nous a t-on fait croire, mais en vain et contre la 
quasi totalité des prévisions, tellement, le combat des forces vives, 
contre les deux précédents régimes fut édifiant, émaillé du sang des 
martyrs et teinté d'une volonté commune de relever le défi  du 
développement économique, du progrès social et de la stabilité politique.
 A cela, force serait de reconnaître, qu'on a pas encore, fini d'essuyer 
les revers, d'une intrusion de l'armée, sur la sphère du dirigisme 
politique, quoi qu'en arpentant, les rouages des concepts en la matière, 
on s'aperçoit de sa succession à elle-même, sans trop vouloir s'y attarder
. De ce fait, les uns et les autres, se positionnant, sur l'échiquier 
politique, en fonction des tendances stimulantes, à faible teneur, telle 
que le CNDD, aurait puis embarquer, dans son navire de tous les dangers, 
les Guinéens les plus illusionnistes, ne veuillent réduire, l'aspiration 
de toute une nation, à une vannes successive.
Hier, Dadis prenait plaisir à se pavaner entre, une approche du pouvoir, 
que je qualifierais de dubitative et très fictive et les implications 
d'une situation qui s'annonçait explosive, de par l'accumulation des 
dérives politiques, sans jamais parvenir à imposer, son propre style, en 
partant du postulat, selon lequel, ni la carrière militaire de l'homme, 
ni son rang, encore moins sa position au sein des forces armées, ne lui 
octroyaient théoriquement, une marge de manœuvre pouvant mener tout droit,
 à la cour du pouvoir. Comme pour dire que l'homme, avait brisé tous les 
tabous, liés à la conception du pouvoir politique en Guinée et braver 
l'égalité des chances, l'opportunisme, l'audace et la modestie, comme une 
arme fatale. Ce qui fait logiquement croire, que l'homme avait, depuis 
belle lurette, affûté ses armes, conçu son plan de règne et parer aux 
éventualités les plus probants, pour ne pas s'offusquer de son entrave 
gestuelle, surprenante et apparemment dérisoire, au processus politique, 
qu'il a initié avec le CNDD, par l'entremise des prédateurs des biens 
publics, sans jamais s'en accommoder. Véritablement, la Guinée, entame, 
une seconde descente aux enfers et marque d'un pas feutré, une déchéance, 
tout au plus, collective, tout au moins, factuelle. La parole donnée, 
n'étant plus, une source de conviction, il va de soi, que le régime 
actuel, gît, sous la coupe, sinon odieuse, mais fidèlement apparentée, à 
la furia Dadis.
En s'emparant du pouvoir et vivre, permanement, la crainte de l'armée et 
la peur d'un renversement, il (Dadis) s'est placé, dans la ligne de mire,
 de ceux  qu'il entendait, exclure, en procédant, par des méthodes peu 
réfléchies, à manœuvrer, pour son maintien. Partie (la prise du pouvoir), 
sur des notes de fanfare, affranchie d'une remise en cause, suffisamment 
contraignante, pour lui venir à bout, de par l'imbrication de plusieurs 
facteurs endogènes et exogènes, elle ne tardera pas à se transformer, en 
un effort et exercice individuel, sous l'emblème d'un sceau collégial. 
Ainsi, des répressions ordonnées individuellement, viendront s'ajouter, la
 recherche d'une aura personnelle et l'éternisation, sans oublier, en 
toile de fond, une organisation administrative et structurelle, 
désarticulées, saccadées, balbutiantes. Un discours qui se veut populiste,
 sans en avoir la vertu, tandis que l'omniprésence médiatique de Dadis, 
lui causait, ses plus cuisants échecs, en communication.
Mais que peut-on envisager de si tôt pour l'armée en débandade et à un 
possible, remous interne?
La déclamation de cette solution, en forme de poème, fera, sans nul  doute,
 renaître l'espoir, et resurgir, la lueur du jour, en ces temps, où, la 
collision, entre le sens du vent qui bât de l'aile, transpose les idées et
 les faits, dans leur véritable contexte, et l'option politique choisie, 
font couler du sang, causent désolation et stupeur, et nous renvoient, au 
tréfonds des réalités qui minent, l'existence quotidienne des Guinéens. 
Ce vent, qu'on pourrait à tort ou à raison, appeler, renouveau, s'amplifie 
au fil des saisons et n'épargne, dans sa lancée que l'obstacle qu'elle 
entraine avec elle, vient en appoint et finaliser, un combat voué au 
bien-être et à la décence de l'existence humaine, corroboré par des 
convictions et des idéaux inaltérables, tirant leur racines, au sein des 
visions présomptueuses et prémonitoires, de l'avenir collectif, pris dans 
son ensemble.
Entre la soif du pouvoir aveuglante, sa difficile confiscation et la loi 
de la jungle, chère à la grande muette, la république se cherche et en 
proie à une incessante remise en cause de ses acquis, vu que la propension,
 des aprioris, milite, en faveur d'une nouvelle donne, mi basse, mi haute.
Ceci étant, la logique même de la réforme de l'armée, sa nouvelle accession
 au pouvoir, désapprouve, l'idée d'une division de l'armée en clans, au 
seul prétexte, que la composition même du CNDD, reflète, l'implication de 
l'essentielle des unités d'élite, de l'armée Guinéenne, lors du putsch du 
23 décembre 2008. Ainsi, croire à la dissolution du BASP, par exemple, 
(formé, entrainé et professionnalisé, avec des moyens colossaux de l'état,
 même, si un remodelage, en vue d'étouffer le spectre ethnique en son sein,
 était nécessaire), et son remplacement par une autre unité, dont la 
formation et la professionnalisation, nécessitaient autant de moyens et de 
temps, pour des raisons sécuritaires, pendant que les officiers qui le 
dirigeait en maintenant une parfaite cohésion des unités, sont membres du 
CNDD, me parait tributaire, d'une autre motivation et l'incapacité de Dadis
 à assumer ses responsabilités, en se rendant maître de ses propos et ses 
actes, puis que, nul ne saura, persuader, l'opinion, que l'armée, à travers
 le putsch du 23 décembre 2008, ne s'inscrivait pas, clairement, dans la 
continuité du passé, avec pour mot d'ordre, aucun Guinéen de l'extérieur, 
ne présidera aux destinées de la Guinée, parce qu'ils sont soupçonnés 
d'être des traitres et apatrides. Ces Guinéens qui exportent l'image de la
 Guinée à travers leur exploit individuel et leur volonté pérenne, 
constituent de nos jours, pour l'avenir de la Guinée, ce que constitue, 
l'armée pour la défense de l'intégrité territoriale.