Un arsenal contre la délinquance chez les mineurs

Afin d’enrayer la délinquance chez les mineurs, la préfecture de police s’est constituée un arsenal efficace

Face à la délinquance croissante, des dispositifs ont été mis en place à Paris.

Une sensibilisation accrue pour les collégiens

Le collège est souvent l’endroit ou les jeunes délinquants se révèlent. Influence des ainés ou des bandes du quartier, les ados deviennent des cibles et basculent dans le côté sombre.

Pour stopper cette tendance, la préfecture de Paris a augmenté la prévention et a insisté sur le « cyber-harcèlement » : piratage de compte Facebook, fausses rumeurs sur des forums etc.

Ces « cyber-harcèlement » qui touchent 1/5 des collégiens, sont souvent la cause de la déscolarisation et/ou de la vengeance qui se transforme en délinquance.

Même s’il existe aujourd’hui de nombreuses préventions sur le racket et les viols, l’objectif est de sensibiliser les jeunes, afin qu’ils mettent au profit de la société,leurs facilités à maitriser la nouvelle technologie, plutôt qu’à nuire.

Des stages primo-délinquants

Dès ce mois-ci, une centaine de jeunes entre 13 et 18ans connu pour « non soumission aux forces de police » ont été choisis pour réaliser un stage de citoyenneté.

Ce stage est une alternance à leur peine, il leur propose de réaliser des modules :

- une journée de rappel à la loi devant le magistrat de la protection judiciaire de la jeunesse

- une journée d’explication du travail de la police et de son rôle

Sébastien Durand en charge du projet auprès du préfet, interviewé dans direct matin explique : « sur la base d’une étude, la moitié, voire les deux tiers des mineurs qui suivent ces modules, ne récidivent pas ».

Un plan anti-récidives

Depuis Mai, des parcours « individualisés » ont été mis en place pour les jeunes récidivistes.

Il consiste à placer les jeunes délinquants, sous l’autorité d’un référent (une policer à la retraite par exemple) afin qu’ils travaillent pendant 2 à 4 mois, avec les policiers dans leurs locaux.

Une fois les mois effectués, le jeune sera suivi pendant 6 mois de plus afin de s’assurer qu’il ne rechutera pas dans la délinquance.

Tout un arsenal mis en place pour ralentir la délinquance chez les mineurs, et leur faire retrouver le bon chemin.

Marine Schneeweis