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CRITIQUE : Kung Fu Panda 2, un volet riche en action, émotions et rires

Par Hollywoodinside

Kung Fu Panda 2

L’histoire : Pô, gros panda débonnnaire ressemblant à DSK après 3 nuits blanches, décidait de devenir le plus grand maître de Kung Fu dans le premier film. Devenu un grand guerrier, il protège désormais la veuve et l’orphelin accompagné de ses camarades de baston.

Il va devoir faire face à une menace terrible. Shen, un paon avec des sourcils et des moustaches (un autre mystère chinois) a décidé de devenir le maître du pays grâce à la découverte de la poudre à canon. Que peut faire Chuck Norris contre un boulet en ferraille lancé à pleine vitesse? Réponse à la fin du film. En attendant, Pô découvre qu’il n’est pas le vrai fils de son canard de papa et en profite pour connaitre le secret de ses origines.

Mon avis : Le premier film était sympathique mais sans plus. Cousu de fil blanc remplissant honnetement son contrat en “fun” attitude et bastons rigolotes. Le second volet va plus loin en proposant un “background” au gentil panda et une histoire savamment étoffée.

Le scénario est ainsi très rythmé. Aucun temps mort n’est à relever. On rit sincèrement des situations désespérées dans lesquelles se retrouve notre héros malgré lui, les gags étant principalement axés sur la boulimie et les gaffes de Pô.

L’animation est à couper le souffle et les images de la Chine visuellement époustouflantes.

Quel chemin parcouru depuis le premier Toy Story! Les lumières et le rendu des textures sont tout simplement magnifiques. La 3D est appréciable sans toutefois être extraordinaire car toujours peu d’effets spectaculaires visibles à l’écran. A quand un film Haribo ou Oasis pendant 1h40 ? (Ok seuls ceux qui ont vu les pubs avant les films projetés comprendront de quoi je parle!!)

Deux nouveaux ingrédients ont été intégrés dans ce second volet. Le premier est un méchant charismatique. Autant capable d’atrocités que de douter de lui-même. Un dictateur en puissance suffisamment cruel et manipulateur pour rassembler une véritable armée capable d’anéantir les plus vénérables maîtres de Kung-Fu du pays.

Le second point fort du film est un fort aspect émotionnel particulièrement réussi car inattendu. Elles proviennent principalement des révélations sur les origines de Pô et leurs répercussions sur le héros et son papa adoptif. Sur vous n’avez pas le coeur serré à la vision du pauvre papounet épleuré de peut-être perdre son fiston, c’est que vous êtes bon pour prendre la place d’Eric Zemmour chez Ruquier! Je ne m’attendais pas à verser ma petite larme et c’est très certainement un des aspects les plus méritants du film.

Le second degré de lecture si cher à Pixar est joliment appliqué. On constate la perte de l’innocence et des belles idées humanistes provoquée par la modernisation et l’égocentrisme. La philosophie du Kung fu est ainsi mise à rude épreuve dans le film.

Bon, je vous rassure néanmoins, ce n’est pas la volonté principale du sujet. La force, le courage, l’entraide et la fameuse paix intérieure sont bien entendu de la partie et triomphent de (presque) tout.

Autant vous le dire, Kung Fu Panda va devenir une trilogie vu la fin du film mais ne râlons pas, on pourra s’estimer chanceux si le troisième opus est aussi riche que le second en action, émotions et rires.


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