(Bike) Porn Toulouse* **

(*) Oui, ce titre est lamentable.

(**) Non, je n'en changerai pas.

Vous savez, ce putain de blog me prend un temps fou, à tel point que j'envisage parfois de tout balancer par dessus les ronciers et de trouver autre chose à faire de mes soirées. M'occuper de ma femme ou réparer mes motos, par exemple...

Il se trouve qu'il y a quand même quelques avantages à être Le Dépassionné, parmi lesquels celui d'avoir fait un certain nombre de rencontres, réelles ou virtuelles (mais plus pour longtemps, n'est ce pas, David Cobbold ?) dont celles de Christophe L., attachant fan d'anglaises et propriétaire d'un XLCR Harley ou de Vincent Prat, le très talentueux rider, surfer, photographe, restaurateur de ferailles à deux et quatre roues, designer de motos pour couturiers à catogan et désormais organisateur de chics soirées qui n'ont rien à envier au récent Quail Gathering et accessoirement co-fondateur du blog des Southsiders MC avec Franck Charriaut.

Messieurs Prat père et fils (les chiens ne faisant pas des chats, le fiston aussi est bourré de talent(s) et officie dans la photographie, la bicyclette à pignon fixe et les beaux arts réunis) ayant eu la gentillesse de me convier à leur annuelle party, j'ai donc pris le volant d'El Kangoo Magico pour me rendre à Toulouse, rue des Amidonniers, où le quintette à tromblons des Southsiders avait situé son raout, investissant murs et jardins d'une belle villa début fin de siècle quelque peu abandonnée au moyen d'engins et oeuvres d'art tous plus splendides et attachants que les autres.

Parmi mes favoris figuraient une Honda CB 450 restaurée par Jean-Claude Barrois que vous avez déjà pu admirer dans les pages de Bike Exif, un génialissime digger sur une base de 4 cylindres Kawa non identifiée, un sportster beau à crier, propriété d'un peintre ami de M. Prat, l'inévitable Vincent Black Shadow, sans parler d'une floppée de bagnoles sportives sublimes mais je m'en fous, j'aime pas les voitures, sauf la Corvette Sting Ray noire customisée au volant de laquelle je serais bien reparti...

Mais favoris ou pas, tout valait le coup d'oeil : les filles, les mecs, les photos, les peintures, sculptures, motos et bagnoles exposées partout, le jardin, le ciel de fin de printemps au dessus de Toulouse, tout.

A part ça, outre ce moment statique, tous les rouleurs se sont retrouvés les jours suivants pour des balades dans la région toulousaine puis dans le Lot, histoire de se prouver les uns aux autres que tout le monde savait rouler... Un week end de rêve.

Sur ce, je vous laisse, j'ai ma poubelle à remettre en route pour l'année prochaine.

Les photos que vous verrez ci-dessous sont les quelques clichés présentables que je sois parvenu à faire ce soir là (j'étais pourtant sobre). Vous en trouverez d'autres, et de très belles, sur les blogs d'Olivier Prat, d'El Solitario MC, du Vintagent ici et là, sur le blog des Southsiders sans parler du Flickr de Simon Gratien.