Le jeune mannequin a frappé fort cette semaine avec la publication d’une lettre ouverte dans le journal britannique Sunday Times, elle explique clairement que les mannequins noirs doivent travailler deux fois plus que les autres pour espérer faire carrière dans un milieu où elles se sentent plutôt tolérées que réellement acceptées.
“Quand j’ai commencé à Premier Models, Carole la fondatrice de l’agence m’a prévenue que certains créateurs avaient des opinions dépassées, et qu’il ne fallait pas le prendre personnellement. (…) J’ai apprécié le fait qu’ils aient soulevé la question avec moi. (…) il est en effet beaucoup plus difficile pour nous. Si un défilé requiert 20 filles, il y aura seulement de la place pour deux filles issues des minorités- et encore!” confiait-elle au quotidien avant de poursuivre:
“Lorsque les designers veulent mettre en avant des créations avec des imprimés africains ou tribaux, là ils font systématiquement appel à une fille noire comme modèle(…)
On rencontre aussi pas mal de difficultés en matière de coiffure et de maquillage sur les défilés. Les coiffeurs ne prévoient jamais de produits pour nos cheveux, parce qu’ils ne s’attendent pas à voir des modèles noires. Elles ont parfois peur de nous coiffer(…). Au niveau du maquillage, les choses évoluent - notamment grâce à l’arrivée de filles comme que Jourdan Dunn et Ajak Deng- mais parfois, ils (les maquilleurs) ne savent pas comment s’adapter à notre teint.”
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Par Lisa Mona