La pianiste
Une petite musique, enjouée et radieuse,
Une mélodie légère, un petit air de fête,
Qui réjouit mon coeur rend mon âme heureuse.
Et soudain c'est le rêve, soudain je perds la tête :
Je me retrouve ailleurs, au milieu des nuées,
Je côtoie les étoiles, taquine le soleil,
Loins de moi sont la ville, le gris et la fumée,
Le monde n'est que splendeurs, voluptés et merveilles.
Et j'écoute jouer la fille à la peau pâle,
J'écoute le piano caressé par ses doigts.
Mes pensées vagabondent, ma raison met les voiles,
Quand son grand regard clair se retourne vers moi.