City's light philosophy
La ville s'étend au loin, sous mes fenêtres,
Et d'une longue file de voitures je vois naître
En un rêve éveillé les figures d'une vie
Noyer dans l'éternité leurs destins infinis.
Les phares clignotent et leur rythme saccadé
Dans mon esprit forme, mélodies perturbées,
Les appels sourds de citoyens en détresse
A présent lourds de colère, de tristesse.
Et le serpent mécanique resserre son étreinte.
Des bâtiments gris, s'élève une plainte,
Hurlement pathétique qui résonne dans la nuit.
D'une masse informe, qui encore, ne luit
Viendra la révolte, contre toutes ces choses
Qu'on voudrait détruire, mais que jamais on ose.