Comme Rachel Berry, j’ai souvent rêvé de Broadway. Pas d’être sur les planches, mais juste devant, au premier rang. La première comédie musicale qui m’a fait aimer les comédies musicales, c’est Singing in the Rain. J’étais gosse et je regardais, fascinée en boucle la vhs qui s’usait avec les années, enamourée de Gene Kelly et admirative de la classe américaine de Debbie Reynolds.
Plus tard, j’ai découvert Starmania et j’ai passé des jours et des nuits à penser à Ziggy et à fredonner la Complainte de la serveuse automate. J’ai toujours aimé des comédies musicales, celles qui ressemblent à des grandes représentations théâtrales, avec de vrais d’acteurs, des chansons qui racontent de belles histoires, des mises en scène de folie. Aujourd’hui, on ne peut pas vraiment dire que la scène française de ce genre est comparable à Broadway, qui a ses lettres de noblesse Outre-Atlantique. On aurait du mal aujourd’hui à imaginer des Tony Awards en France, l’équivalent de nos Molières, avec des comédies musicales récompensées. Mozart L’Opéra Rock est plus enclin à gagner un NJR Music Awards, qu’un Molière du meilleur spectacle de l’année… Loin de moi, d’être péjorative…
Tout ça pour dire qu’à genre remarquable, cérémonie remarquable, avec aux commandes de ces derniers Tony Awards, le formidable Neil Patrick Harris, qui comme à son habitude a su du début jusqu’à la fin électriser cette soirée, tout comme l’excellent Hugh Jackman. Suit up !