Les Français de l'étranger, c'est à dire les Français expatriés et binationaux résidant hors de France seront représentés à partir de 2012 à l'Assemblée Nationale par 11 députés qui seront élus les 3 et 17 juin 2012 par les Français résidant hors de France inscrits sur la liste électorale consulaire.
Ainsi, grâce à la volonté de Nicolas Sarkozy, les Français de l'étranger seront enfin des citoyens Français comme tous les autres et leurs attentes seront défendues par leur député.
Pourtant dans le gouvernement, personne ne les représentent spécifiquement et c'est le Ministre de la coopération Henri de Raincourt qui se charge de certains dossiers. Cela est très dommageable pour notre pays car ceci entraine un déficit de communication auprès du grand public, mais aussi auprès des hommes politiques français et étrangers. Ce déficit de communicaton perpétue cette opinion aussi fausse que répandue voulant que les Français résidant hors de France seraient des nantis ou des exilés fiscaux. Or cela est une caricature puisqu'il y a un solde annuel inférieur à un millier d'exilés fiscaux par an pour un solde positif de près de 100.000 nouveaux expatriés par an.
Ainsi la plupart des expatriés recensés, au nombre de 1,5 millions par les consulats, mais qui seraient selon les estimations près de 3 millions sont : soit des entrepreneurs et des salariés expatriés dans des filiales de sociétés françaises, soit des jeunes français ne trouvant pas de travail adapté à leur études en France.
Ainsi ce serait une excellente décision que le gouvernement concrétise rapidement l'idée de créer un secrétariat d'Etat aux Français de l'étranger. Cette réforme est déjà avancée depuis un ou deux ans par quelques femmes et hommes politiques dont Khadija Doukali, candidate aux législatives 2012 sur la circonscription de l'Afrique du nord et de l'ouest, Thierry Mariani, Secrétaire national de l'UMP de la Fédération des Français de l'étranger, Christian Le Maître, le président du think-tank francais-etranger.org ou encore Dominique Paillé, Président de l'OFII. Elle est maintenant reprise par Jean-François Copé lors du bureau politique de l'UMP et dans une lettre adressée aux adhérents de l'UMP de la Fédération des Français de l'étranger pour défendre la binationalité.
Selon le think-tank francais-etranger.org, l''importance économique et géostratégique des Français de l'étranger va croitre fortement dans les dix prochaines années et contribuer à ce que la France puisse enfin retrouver l'équilibre de son commerce extérieur et continuer les réformes courageuses mais inévitables décidées par le Président de la République pour que notre pays rattrape le retard accumulé depuis les années 80 dans son adaptation à la réalité d'un monde libre et globalisé. La France ne pourra plus se passer de la richesse de l'expérience du risque et de l'environnement international des millions de Français de l'étranger.
La rédaction de français-etranger.org