Le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire, statuant sur les suites de l’accident survenu le 15 novembre 2003, qui a coûté la vie à 16 personnes et qui en a blessé 29 autres, dont certaines infirmes à vie a provoqué, comme il fallait s’y attendre, la colère des parties civiles, en condamnant à des amendes les personnes morales reconnues responsables mais en relaxant les huit salariés poursuivies pour fautes personnelles.
Les victimes faisaient partie d’un groupe d’invités qui s’apprêtaient à monter à bord du Queen Mary 2, pour une visite de fin de construction en cale sèche, lorsque la passerelle s’est effondrée sous leurs pas, d’une hauteur de 18 mètres, les précipitant dans la cale sèche.
Sur le plan civil, les victimes et leurs ayants droits ont obtenu satisfaction, par la condamnation solidaire des deux entreprises reconnues responsables, à leur payer 9,5 millions d’euros de dommages et intérêts.