Suicide Girls, loin des clichés : l’interview

Publié le 14 juin 2011 par Magadit

Bon j’avoue qu’à l’époque j’étais plus rodée en suicide blond qu’en suicide girl, car malgré les reportages qui leur sont de plus en plus dédiés, ces filles là restaient un mystère à mes yeux, une secte un peu étrange, une tribu de bombasses tatouées au look de punk et à la carrosserie irréprochable.

Restait encore à voir ce qu’elles avaient sous le capot…

Qu’à cela ne tienne, grâce au carnet d’adresses bien fourni des filles de LR nous voila partie un joli soir d’hiver à la rencontre de Léopoldine, Suicide Girl et de Rémi Chapeaublanc, virtuose de l’appareil photo (un peu comme moi avec une carte bleue, juste pour vous donnez une idée du bestiau).

Je vous laisse découvrir en images cette très très jolie rencontre et j’espère que vous excuserez au passage un cadrage un peu drastique (Rémi pardon) et un montage à la serpe.

Quant à mes clichés ils en ont pris pour leur grade et je repars, non pas fan de cette communauté mais charmée par l’esprit de liberté, un peu frondeur et pas du tout cliché de ces petites minettes pleines d’assurance. Fidèles aux fondatrices de Portland ces jeunes femmes ne se réclament d’aucun mouvement précis (non ce ne sont pas des chiennes de garde en bas résilles), leur point commun étant de ne pas suivre le mouvement général.

Pin up, burlesques, playmates, les Suicide Girls revisitent tous les genres. Et si l’on peut ne pas être tenté par le recrutement drastique des SG, ou douter de l’intérêt purement artistique des visiteurs (payants) du site, on ne pourra en aucun cas mettre en cause la démarche de ces mannequins d’un autre genre, tout aussi belles, tout aussi sexy et probablement bien plus intègres…

Après quelques semaines en guest sur le site SuicideGirl je dois avouer que je suis bluffée par la qualité des photos, l’absence de vulgarité, le respect des membres, car à part 3-4 pelés qui m’ont réclamé un set (Photoshop est mon ami, le cadrage sous le menton aussi), point de dragueurs fous et d’excités de la braguette dans ma boite aux lettres. L’esprit reste bon enfant, les commentaires plus flatteurs que langue de vipère, ça vous rappelle quelque chose ? Ladiesroom ? Heu et bien oui, un peu. Sans Bonenbottes néanmoins…

Vous l’aurez compris, si j’étais membre du jury de la nouvelle star je voterais « bleu », si j’étais un mec je lancerai des messages subliminaux à ma douce, si j’étais midinette je placarderais un poster sur le mur, si j’étais une bombe atomique je serais p’etre même tentée par l’aventure… c’est dire.