Le Poète Endormi
Au fond de son lit le poète s’est endormi, quelques heures.
Sa plume ne vole plus sur le cahier, brisée, elle pleure.
La douleur et le chagrin, ne font plus qu’un, à présent.
Que dois-je faire, pour guérir son cœur, un instant !
Comment soigner une âme en grande souffrance ?
Quand la médecine elle-même, est dans l’impuissance.
Lorsque son cœur, nous dictait son état d’âme, en prose.
Lui dire que le lire pour nous, en était la plus belle chose.
Le printemps touche à sa fin, l’été sera bientôt là.
Les oiseaux chantent encore dans son monde, ici-bas.
Petite colombe si tu pouvais te poser sur sa fenêtre.
Chanter doucement une ritournelle, pour son bien-être.
Avant que l’hiver ne lui glace le cœur, seul abandonné.
Comme les oiseaux se cachent pour mourir, après l’été.
Siffler sur un air d’amitié, qu’il peut encore exister.
Délivrance d’une partie de ses maux, par des mots exultés.
Quand le poète est là, quand sa douleur effleure nos cœurs.
N’est-il pas mieux de lui avouer, que ses écrits sont un bonheur.
Indéniablement, le poète s’est endormi, pour un temps, c’est certain !
Avant que le poète ne soit disparu, lui tendre simplement nos mains.
De tes écrits, poète, tu nous fais vivre
Par amitié mon chagrin, je te le livre.
Solfege34
Dédié à
Lukyone
14/06/2011