L'OISELIERE
Elle recueille les oiseaux tombés du nid,
je suis tombé dans le sien aujourd'hui,
mes ailes meurtries, elle les a guéries.
J 'ai plus envie de partir à tire d'ailes,
pour rejoindre au loin les hirondelles,
je veux rester ici, auprès d'elle,
pour quoi s'enfuir, quand on vous cajole,
comme un coq en pâte, le rossignol.
Et je garde mes plumes au sec,
je ne suis plus un oiseau de passage,
et je ne me sens même pas en cage,
et ça me cloue le bec.
Mais plus qu'aucun oisillon,
d'aucun arbre ne tombe,
je suis ton idéal pigeon,
ma jolie colombe.
J'étais un drôle de moineau,
joli étourdi étourneau,
mais avec elle, le monde est plus beau,
et j'ai bien plus qu'un appétit d'oiseau.
Son sourire était si près, à vol d'oiseau,
et même si je ne prends plus jamais mon envol,
je suis tellement ravi, d' avoir atteri sur son sol.
PAEPEGAEY Michel